L'agression, il ya quelques jours, d'un agent de la SNCF a provoqué une grève spontanée des agents et la fermeture exceptionnelle de la Gare Saint-Lazare. Nicolas Sarkozy est revenu sur ses événements en demandant des excuses à la SNCF dont le président s’est exécuté.
Le Parti socialiste considère Nicolas Sarkozy et le gouvernement comme premiers responsables de la tension et de la dégradation du dialogue social au sein de l’entreprise publique.
Nicolas Sarkozy a choisi la défiance comme voix de réforme, l'unique rapport de force comme mode de négociation et la remise en cause des droits syndicaux notamment par l'instauration du service minimum comme cadre du dialogue social.
Cette politique est une impasse et la journée noire vécue par les usagers de la Gare Saint-Lazare le démontre.
D'autre part, si l'agression inacceptable d'un agent a été le point de départ de cette grève, elle ne demeure qu'un élément déclenchant dans un contexte où les agents de la SNCF dénoncent depuis plusieurs mois les sous-effectifs, la dégradation majeure de leur condition de travail ainsi que les insécurités qu'elles provoquent tant pour les agents que les usagers eux-mêmes.
Alors que le lien entre sous-effectif des personnels et insécurité croissante est avéré dans l'ensemble des secteurs, le gouvernement poursuit, imperturbable, sa politique de suppression de poste dans la fonction publique comme dans les entreprises publiques.
Le Parti socialiste dénonce le cynisme de Nicolas Sarkozy et demande à la SNCF de retrouver ses missions de services publics donnant les moyens aux personnels d’apporter un service de qualité aux usagers.
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