Le blog de Guy Chambefort

Evolution des dessertes SNCF pour 2014...

Comme le prévoit un article de loi de février 2005 relatif au développement des territoires ruraux et la Charte sur l'organisation de l'offre des services publics et au public en milieu rural, la SNCF est tenue de présenter les évolutions de dessertes prévues pour l'année 2014 avec mise en oeuvre en décembre 2013.

Ces évolutions s'inscrivent dans le vaste programme de modernisation du système ferroviaire engagé par l'Etat et RFF. Sur notre région, l'impact de ce grand chantier sera encore important en 2014 : poursuite du Plan Rail Auvergne et des travaux du CPER. Par ailleurs, les travaux du Pôle intermodal de Clermont-Ferrand se poursuivront en 2014 avec ses contraintes en terme de capacité de la gare nécessitant la reconduction du plan de transport mis en place l'année précédente.

 

Peu de modifications pour 2014 :

Pour les Trains d'Equilibre du Territoire :

-CLERMONT-FERRAND/PARIS : trains reconduits à l'identique avec des adaptations nécessaires en terme d'horaire et de temps de parcours liés aux travaux du Pôle d'échanges.

-CEVENOL : idem à 2013

-AURAC : aller/retour reconduit avec recherche du matériel nécessaire, les automoteurs utilisés pour cette ligne étant loués par INTERCITES à la région Nord-pas-de-Calais jusqu'à fin 2013.

-NANTES/TOURS/LYON : la consistance de la desserte n'évolue pas avec 2 allers-retours et le plan de transport est reconduit.

-BORDEAUX/CLERMONT/LYON voie sud : les trains INTERCITE qui circulent certains jours continueront en 2014.

-BORDEAUX/LYON voie nord (via Limoges) : poursuite des travaux entre Montluçon et limoges et la desserte sera donc limitée au tronçon Bordeaux/Limoges comme en 2013.

Pour les TER :

Pas de modifications majeures, si ce n'est quelques travaux programmés sur la ligne Le Puy en Velay/Saint-Etienne qui sera fermée du 3 février au 31 août 2014 et la ligne Montluçon/Huriel en travaux du 17 février au 11 avril. 

 

RCEA : le jeu trouble de la SNCF

Le dossier de la RCEA n'en finit plus de surprendre, mais cette fois-ci la faute incombe à un acteur habituellement bien éloigné de la route: la SNCF. En effet, en tenant le discours classique de la réduction des coûts, la direction de la SNCF a décidé de se passer du Fret pour amener le kaolin de la carrière de Beaulon jusqu'à Limoges (où il est utilisé pour la porcelaine). Ainsi depuis 2009 les trains au départ de Dompierre sur Besbre ont été supprimés et remplacés par des camions: quand bien même le transport en tant que tel est moins cher par train, la ligne empruntée n'est pas assez rentable pour la SNCF qui augmente ses tarifs de telle sorte que le camion redevient plus intéressant à utiliser. Le problème ne s'arrête pas là puisque l'Etat est actionnaire majoritaire de la SNCF et n'a rien fait. Les fermetures de Fret SNCF se succèdent jusqu'à dépasser les 500!

Donc on se retrouve avec un augmentation journalière d'une cinquantaine de camions supplémentaires pour rejoindre Limoges. Et ces camions empruntent...la RCEA. Ainsi dans cet exemple précis, la décision d'en finir avec le Fret se traduit par une augmentation de la circulation sur cette route dont la dangerosité n'est plus à démontrer. Enfin la SNCF a également décidé de réduire son trafic voyageur sur la ligne Paray-Montchanin-Moulins passant par Dompierre sur Besbre, avec pour conséquence le nécessaire passage d'autocars par la RCEA.

Si, comme le montre le responsable du Fret SNCF, la seule pertinence qui vaille est vraiment celle des coûts, alors il serait temps de freiner le coût humain de la RCEA et de stopper le délitement du transport par train.

 

La hausse programmée des billets de train n’est pas acceptable

L’annonce par la ministre de l'Ecologie et des Transport d’une hausse de 2 à 3% des billets de train à la fin du mois est une provocation.
Elle intervient en pleine crise, alors que tous les prix augmentent et après des années de hausse du coût des billets largement supérieure à l’inflation.

En novembre dernier, un rapport révélait que les prix avaient augmenté en moyenne de 3,4% par an de 2002 à 2009, soit une progression totale de plus de 26% sur cette période, soit le double de l’inflation.

Au moment où les Français réclament qualité et proximité pour leurs transports, le gouvernement décide de pénaliser un moyen écologique de déplacement, en contradiction avec ses engagements.

Et alors que la SNCF annonce renouer avec les bénéfices, le gouvernement avalise une hausse supérieure à l’inflation, pénalisant le pouvoir d’achat déjà en berne de nos concitoyens.

Le Parti socialiste réitère son opposition à cette hausse, et poursuit son appel à un plan investissement d'urgence massif dans le ferroviaire -instrument d’avenir d’une mobilité durable, fidèle à nos engagements en matière de solidarité et de performance sur l'ensemble du territoire français.

Communiqué du parti socialiste

Condamnation de la SNCF pour retards : le prix du manque d'investissement

La décision de la Cour d'appel de Paris de contraindre la SNCF à indemniser un passager en raison de son retard vient rappeler, une nouvelle fois, le mauvais état des infrastructures ferroviaires en France.

Mauvais état, déjà souligné cette semaine par le ministre des Transports lorsqu'il a évoqué la nécessité selon lui d'augmenter les prix des billets de trains face aux besoins urgents de rénovation du réseau ferroviaire français.

La régularité des lignes s'est sensiblement dégradée depuis plusieurs années. Or, plus de la moitié des retards sont aujourd'hui imputables à des problèmes d'infrastructures ou à du matériel défaillant, liés à un déficit d'investissements, dont la responsabilité incombe à l'Etat.

Le Parti Socialiste appelle à nouveau à la refonte complète du financement français et européen du secteur des transports, et à la mise en place d'un plan investissement d'urgence massif dans le ferroviaire, afin d'en faire l’instrument principal d’une mobilité durable -conforme à nos engagements internationaux en matière d’environnement et à nos objectifs de solidarité sur l'ensemble du territoire français.

Communiqué du parti socialiste

Pour un financement équitable et durable du transport ferroviaire

Face à la confirmation d’une dégradation sans précédent du réseau ferroviaire français, liée à la baisse du financement de Réseau ferré de France par l’État, le nouveau Secrétaire d’État aux transports Thierry Mariani ne trouve rien de mieux que de faire payer encore plus l’usager en augmentant le prix du billet.

Le Parti socialiste, qui a déjà souvent dénoncé la hausse des tarifs, refuse cette solution injuste et inefficace qui pénalisera surtout les dessertes et les usagers des lignes les moins fréquentées, qui sont pourtant décisives pour la cohésion et l’aménagement du territoire.

Seule une refonte complète du financement français et européen du secteur des transports peut permettre de moderniser le ferroviaire et pour en faire l’instrument principal d’une mobilité durable conforme à nos engagements internationaux en matière d’environnement.

Tel est le sens des propositions faites par le PS, après une large concertation, sur les transports dans le cadre de notamment de la Convention « Egalité Réelle ».

Communiqué du parti socialiste

Vers une commission d'enquête à l'Assemblée sur l'industrie ferroviaire

La commission des Affaires économiques de l'Assemblée a adopté mercredi un projet de résolution des députés PCF, Verts et Parti de Gauche, visant à créer une commission d'enquête sur "la situation de l'industrie ferroviaire française", a-t-on appris de source parlementaire.

Cette initiative d'Alain Bocquet (PCF) a désormais toutes les chances d'être entérinée en séance publique le 8 décembre (il faudrait une majorité des trois cinquième pour la rejeter). L'UMP n'a pas participé au vote en commission, selon une source parlementaire.

• Le groupe GDR (PCF, Verts, PG) a décidé d'utiliser son "droit de tirage", dispositif en vigueur depuis la révision constitutionnelle de 2008 et qui permet à chaque groupe parlementaire d'obtenir sans condition une commission d'enquête par session.

Alain Bocquet s'est "inquiété" au cours d'une conférence de presse mercredi que "l'industrie ferroviaire française soit dépouillée" au profit des pays émergents, citant l'exemple de la Chine. Il a mis en avant la "vulnérabilité" des entreprises sous-traitantes de cette industrie, notamment dans le Nord de la France.

"On applique un peu à l'industrie ferroviaire, la méthode de l'automobile", a-t-il souligné. "Nos usines deviennent des usines où l'on ne fabrique que des prototypes" même si l'industrie ferroviaire française reste "un fleuron".

Le but de la commission est de faire "une photo" de la situation actuelle et "d'avancer des idées", a poursuivi M. Bocquet. "Nous ne sommes pas dans une démarche de sinistrose mais dans une perspective de développement", a aussi expliqué André Chassaigne (PCF).

"Pour des raisons d'emplois et des raisons tenant à l'écologie, c'est plutôt une industrie d'avenir", a jugé de son côté Yves Cochet (Verts), qui a qualifié de "bienvenue" l'initiative communiste à laquelle il s'est associé.

Source : afp

Semaine du 6 au 10 décembre 2010 à l’Assemblée Nationale

Menu :

Les traditionnelles questions : 

• Questions orales sans débat,
• Questions au Gouvernement. 

Discussion d’un projet de loi :

-  projet de loi de finances rectificative pour 2010 (no 2944) - voir le dossier 

Explications de vote et vote par scrutin public :

- proposition de loi en faveur d'une fiscalité juste et efficace (nos 2914-2980) - voir le dossier 

- proposition de loi constitutionnelle garantissant la souveraineté du peuple en matière budgétaire (nos 2913-2983) - voir le dossier 

- proposition de loi organique relative à l'initiative législative citoyenne par droit de pétition selon l'article 11 de la Constitution (nos 2908-2984) - voir le dossier 

Débats :

-  préalable au Conseil européen 

-  en application de l'article 141, alinéa 2, du Règlement, sur la proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête sur la situation de l'industrie ferroviaire française : production de matériels roulants "voyageurs" et fret (no 2978) - voir le dossier 

-  sur les conclusions de la mission d'information relative à la tempête Xynthia 

Le désengagement de l’Etat dans le ferroviaire régional n’est pas acceptable

Avec l’Association des Régions de France, le Parti socialiste dénonce les dangers que fait courir le gel de leur dotation pour les trois prochaines année sur le service public ferroviaire, et le risque d’une annulation des conventions passées avec la SNCF portant sur des  commandes de matériels roulants, faute de moyens.

Le PS soutient l’ARF dans son intention de déposer un recours auprès du Conseil d’Etat contre ce gel.

Confrontées à la hausse des péages avec la libéralisation du rail, à la perte de toute recette dynamique (taxe professionnelle et taxe foncière) avec la réforme des collectivités, les régions n’ont pas à compenser ce nouveau recul de l’Etat.

Le Parti Socialiste demande que les Présidents de région soient reçus par le Premier ministre, comme ils l’ont demandé, et que le gouvernement mette fin à son désengagement et revienne sur les conséquences financières de ses réformes sur les services publics indispensables à la qualité de vie de nos concitoyens.

Communiqué du parti socialiste

La SNCF ne doit pas faire payer aux usagers le désengagement de l’Etat

La volonté de la SNCF de mettre fin à l’encadrement par l’Etat des prix des billets TGV est une nouvelle étape dans la remise en cause du transport public ferroviaire.
La volonté de l’entreprise publique de déterminer librement ses prix, donc de les augmenter, vise à compenser le désengagement de l’Etat.

Cette volonté est notamment la conséquence de l’abandon par l’Etat de ses missions d’aménagement du territoire (il fait peser sur la compagnie la charge des lignes régionales déficitaires) et la multiplication des contraintes qui lui sont imposées, à commencer par l’augmentation des péages ferroviaires. Il est inacceptable que le rail (dont la SNCF, pourtant de santé fragile) soit avec 75 millions d’euros le premier contributeur à la taxe devant compenser le déficit des lignes interrégionales contre 35 seulement pour les sociétés autoroutières.

Cette mesure dessine en filigrane l’horizon de la libéralisation des transports, qui conduira immanquablement à des difficultés accrues pour leurs usagers.
Alors que le rail doit devenir un moyen privilégié de transport, cette décision ne favorisera pas le report vers le transport ferroviaire. Et la garantie apportée par la SNCF d’une augmentation du nombre de billets « Prem’s » nous paraît peu satisfaisante.

Une politique tarifaire permettant d’accéder à des billets peu coûteux, dès lors qu’ils sont pris très en avance, est une bonne chose. Elle ne doit cependant pas être payée par les usagers quotidiens du train, à commencer par les salariés devant se rendre sur leur lieu de travail.

Le Parti Socialiste dénonce cette décision budgétaire, comme ses modalités. Si les usagers doivent contribuer au financement de services publics de transport, l’accès de tous doit être garanti par une tarification juste et raisonnable.
Le rail, voie d’avenir pour les transports, doit continuer de bénéficier d’un véritable appui de la puissance publique.
Nous réclamons également, pour la SNCF comme pour l’ensemble des services publics des transports, la transparence totale et une clarification des politiques tarifaires.

Communiqué du parti socialiste

Le nouvel Autorail Grande Capacité (AGC)...

René Souchon était en gare de Moulins, hier après-midi, pour présenter le nouvel AGC , l'Autorail Grande Capacité décoré aux couleurs de l'Auvergne. Un véhicule qui vient compléter le parc acquis par la Région, faisant de l'Auvergne la 1ère Région française à avoir remplacé la totalité de son matériel roulant... 26 autorails de ce type circulent aujourd'hui sur le réseau de notre région - et même sur les régions voisines- en véritables ambassadeurs de l'image de l'Auvergne.

Le Président de Région était accompagné du nouveau Directeur régional de la SNCF, Mr.Jacky Lion et de plusieurs élus locaux parmi lesquels Guy Chambefort et sa suppléante Marie Jo Chassin.

Hausse de 1,9% des tarifs TGV

La SNCF devrait annoncer début janvier une hausse de 1,9% des tarifs du TGV.

Cette progression a été négociée âprement par Guillaume Pepy, le président de la SNCF. «Il demandait davantage, mais il fallait tenir compte du niveau de l'inflation qui n'a été que de 1,4% cette année en France, explique une source proche du dossier.Une hausse plus importante n'aurait pas été comprise.»

Cette décision fait suite à une augmentation de 3,5% l'an dernier et de 2% l'année précédente. Elle est justifiée par la baisse des recettes du TGV, mises à mal par la crise économique, mais surtout par la hausse de 8% des péages de Réseau ferré de France (RFF), l'établissement public propriétaire des voies.

 La SNCF devra s'acquitter d'une facture supplémentaire de 91 millions d'euros pour faire rouler ses TGV sur le réseau français en 2010.
Un chiffre que RFF met en perspective avec «les 25% de marge de l'activité TGV de la SNCF» et le 1,5 milliard d'euros de bénéfices de la branche SNCF Voyages en 2008.

De son côté, Guillaume Pepy estimait fin novembre que cette hausse remettait en question l'équilibre financier du TGV.

"Plan Fret" du gouvernement : un fret ferroviaire au rabais et sans moyens

Il est urgent de redresser la situation du fret, largement sinistrée en France, en s’inscrivant pleinement dans la lutte contre le réchauffement de la planète.

L’annonce par le gouvernement d’un plan fret arrive enfin.
Au-delà des bonnes intentions consensuelles (soutien aux autoroutes ferroviaires, lancement des contournements ferroviaires…), ce plan manque de moyens et reste très flou sur l’origine des financements.

• Il s’inscrit dans une logique comptable, qui n’est pas à la mesure des enjeux et aura des effets pervers. L’abandon programmé de 70% de l’activité « wagon isolé » (qui permet de collecter le fret au plus près des utilisateurs) au profit exclusif de ses activités « trains entiers » et de transport combiné va contribuer à diminuer le périmètre du fret ferroviaire au profit de la desserte routière.

• Il appartiendra aux régions d’apporter les financements nécessaires au maintien de dessertes locales pour le fret. Alors même que l’État ne donne pas les moyens aux collectivités d’assumer leur compétence pour le transport de voyageurs, une telle orientation signifie là encore une forme d’abandon de la part de l’Etat. D’autant plus que le gouvernement continue de ne pas respecter ses engagements envers le réseau ferré de France et envers les régions pour tout ce qui touche à l’entretien et à la modernisation du réseau.

L’action des régions socialistes et les récentes propositions du Parti socialiste dessinent une politique

alternative, à la fois ambitieuse et écologique.
L’action déterminée et efficace des régions en matière de transport régional, ainsi que la proposition de réunification du système ferroviaire pour effacer la dette de la SNCF et de RFF, représentent les axes d’une véritable politique cohérente du rail aussi bien pour les voyageurs que pour les marchandises.

Le Parti socialiste a également proposé récemment un grand « plan de transports carbone zéro » qui passe par un financement par l’Etat à hauteur de 50% de tous les projets de transports publics.

Au lieu de refuser au rail  les moyens de son développement, le gouvernement ferait bien de s’inspirer de ces politiques et de ces propositions.
 
communiqué du parti socialiste

Semaine du 21 au 27 septembre 2009 à l’Assemblée Nationale

Menu :

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Les traditionnelles questions :

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·       Questions au Gouvernement.

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Discussion de deux projets de loi et d’un rapport :

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-  projet de loi, adopté par le Sénat après déclaration d'urgence, relatif à l'organisation et à la régulation des transports ferroviaires et portant diverses dispositions relatives aux transports (nos 1507-1788-1806) - voir le dossier 

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-  projet de loi, adopté par le Sénat après déclaration d'urgence, relatif au transfert aux départements des parcs de l'équipement et à l'évolution de la situation des ouvriers des parcs et ateliers (nos 1585-1767) - voir le dossier 

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-  rapport de la commission mixte paritaire, du projet de loi relatif à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur Internet (nos 1831-1841) - voir le dossier 

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Explications de vote et vote :

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-  Explications de vote et vote par scrutin public sur le projet de loi pénitentiaire, adopté par le Sénat après déclaration d'urgence (no 1506) - voir le dossier  - suite

Où donc Brice Hortefeux a-t-il garé son TVG ?

A la fin d’une chaude après-midi de la semaine dernière, le présentateur du journal télévisé régional  de FR3, a dû réveiller une bonne partie de son auditoire lorsque, carte à la main, il prenait les téléspectateurs à témoin pour montrer que la position ferroviaire de la région Auvergne restait inchangée depuis 30 ans…

L’évitement et le contournement du Massif Central ne laissaient apparaître au centre de la France qu’une belle zone blanche !!!
Le document, selon l’honorable présentateur, émanait d’un ministère.
Aucun des tracés, objets d’âpres discussions locales ne figuraient sur le document…

Immédiatement une interview de Brice Hortefeux revenait à la mémoire, aidée sûrement par les images  défilant sur l’écran…Son projet allait être le meilleur…D’ailleurs, il serait réalisé dans des délais tellement contractés qu’il resterait comme le projet le plus rapidement réalisé dans l’histoire des TGV !!!
Comment se faisait-il qu’un homme de cette importance, de grande influence au sommet de l’état  pouvait-il être si peu considéré par des ministères de la République qui publient un document contredisant sa parole sur l’aménagement d’un territoire dont il aspire fortement à en assurer le gouvernement !

Deux hypothèses à approfondir :

• L’idée que se fait Hortefeux de la lucidité des Auvergnats serait encore plus « noire » que celle qui est imaginée habituellement ?
• Brice Hortefeux, comme pour les élections municipales, prenant la mesure des difficultés à surmonter, déclarerait forfait pour la course aux élections régionales ?

La SNCF prévoit un plan d'économies de 280 millions...

• Sur ce chiffre qu'avancent plusieurs journaux ce jeudi, 100 millions porteraient sur la masse salariale.

Le montant des économies que la SNCF souhaite réaliser, en réponse à la baisse plus forte qu'attendue de son chiffre d'affaires et de ses profits, est de 280 millions d'euros, affirment "les Echos" et "la Tribune" dans leurs éditions de jeudi.

Le conseil d'administration de l'entreprise a adopté mercredi des «mesures d'adaptation» pour limiter la perte de recettes anticipées en 2009, avait indiqué à l'AFP mercredi soir des sources concordantes.

Quelque 100 millions d'économies doivent être réalisées sur la masse salariale, avaient précisé ces sources.

En outre, selon Les Echos, une dizaine de millions seront économisées en rationalisant les achats, 40 autres en rognant sur les frais engendrés par les cabinets d'audit ou de communication et les frais de réception.

Le groupe, qui visait un chiffre d'affaires de 27 milliards d'euros en 2009, s'attend à réaliser 1,8 à 1,9 milliard en moins, soit 25,1 milliards environ, selon le quotidien.

Le résultat opérationnel courant devrait fondre pour atteindre 170 millions, alors que 880 étaient prévus au budget, ajoutent encore "les Echos".

(Source AFP)

René Souchon en gare de Moulins...

Arrivé tôt ce matin par train, René Souchon a tenu un point de presse en gare de Moulins pour présenter le nouvel Autorail Grande Capacité (AGC). Accueilli par Guy Chambefort, les responsables régionaux et locaux de la SNCF ainsi que quelques élus de la Communauté d'agglomération, le Président de la Région a mis en avant l'important effort fait par le Conseil Régional pour mettre l'Auvergne à la hauteur des autres régions de France pour ce qui concerne le matériel ferroviaire.

Les 6 AGC d'une capacité de 160 places (matériel de la dernière génération), livrés et inaugurés aujourd'hui, viennent compléter le parc régional TER d'Auvergne... Un choix en totalité financé par le Conseil Régional, pour un montant de 4 millions d'euros par engin...

La Région consacre 323 000 euros par jour pour le TER  Auvergne...Depuis 2004, la Région Auvergne a choisi de s'engager dans la bataille du service maximum dans les transports ferroviaires. En 2009 elle investit près de 100 millions d'euros pour améliorer le confort des voyageurs, modernisation des gares, accessibilité pour les personnes handicapées, trains neufs...

René Souchon a souligné l'urgence de rénover les voies ferrées laissées à l'abandon depuis trop longtemps. La Région a débloqué 60 millions d'euros sur 5 ans, avec l' Etat et Réseau Ferré de France pour réaliser, grâce au "Plan Rail", des travaux déjà commencés sur de nombreuses lignes pour donner un nouvel élan à la mobilité durable en Auvergne.

Guy Chambefort en a profité pour rappeler l'urgence de voir débuter l'aménagement de la gare de Moulins... Alors que les restructurations des gares des grandes villes de la région sont terminées ou prêtes à démarrer!...

                                                                                          

La pétition qui a fait bouger les lignes... de TGV?

 

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Le projet de loi d’avril oubliait le TGV auvergnat...
Dès lors, la Région lançait la pétition le 23 mai ! Le blog de Guy Chambefort relayait sans réserve cette initiative. La pétition obtenait plus de 60 000 signatures en deux semaines.
Le 11 juin, le gouvernement annonçait que la loi allait être rectifiée.

Jusqu’au vote de la loi en octobre, près de 85 000 personnes ont soutenu la pétition de la Région, montrant que la mobilisation populaire peut faire bouger les lignes!

A terme, l’Auvergne bénéficiera non seulement d’une liaison avec Paris et Lyon; mais elle pourrait bénéficier d’un raccordement depuis l’Allier avec Limoges et via le TVG Limoges-Poitiers avec l’Atlantique.

Ces projets font à présent l’objet d’études sous la coordination du préfet de la Région Auvergne, notamment sur la question des meilleurs tracés à définir.

Le TGV doit être un outil au service d’un aménagement équilibré et solidaire de la région pour son ouverture et son développement.

Agression, grève et fermeture de la gare Saint-Lazare

 L'agression, il ya quelques jours, d'un agent de la SNCF a provoqué une grève spontanée des agents et la fermeture exceptionnelle de la Gare Saint-Lazare. Nicolas Sarkozy est revenu sur ses événements en demandant des excuses à la SNCF dont le président s’est exécuté.
 
Le Parti socialiste considère Nicolas Sarkozy et le gouvernement comme premiers responsables de la tension et de la dégradation du dialogue social au sein de l’entreprise publique.
 
Nicolas Sarkozy a choisi la défiance comme voix de réforme, l'unique rapport de force comme mode de négociation et la remise en cause des droits syndicaux notamment par l'instauration du service minimum comme cadre du dialogue social. 
 
Cette politique est une impasse et la journée noire vécue par les usagers de la Gare Saint-Lazare le démontre.
 
D'autre part, si l'agression inacceptable d'un agent a été le point de départ de cette grève, elle ne demeure qu'un  élément déclenchant dans un contexte où les agents de la SNCF dénoncent depuis plusieurs mois les sous-effectifs, la dégradation majeure de leur condition de travail ainsi que les insécurités qu'elles provoquent tant pour les agents que les usagers eux-mêmes.
Alors que le lien entre sous-effectif des personnels et insécurité croissante est avéré dans l'ensemble des secteurs, le gouvernement poursuit, imperturbable, sa politique de suppression de poste dans la fonction publique comme dans les entreprises publiques.
 
Le Parti socialiste dénonce le cynisme de Nicolas Sarkozy et demande à la SNCF de retrouver ses missions de services publics donnant les moyens aux personnels d’apporter un service de qualité aux usagers.

Ferroviaire : la crise financière complique le financement des lignes à grande vitesse

La crise financière, qui assèche le crédit et pèse sur les ressources des Etats, pourrait compliquer la réalisation de certains grands projets d'infrastructure comme les futures lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV).

En effet, quand il faut économiser des dizaines de milliards d'euros d'un seul coup, le report ou l'annulation d'un grand projet d'infrastructure offre une solution efficace. A l'inverse, trouver les mêmes sommes dans un contexte financier tendu, s'avère très difficile.

Exemples :

• Le futur TGV argentin qui a déjà pris du retard.
• Le gouvernement, qui a annoncé récemment la construction de 2000 km de nouvelles lignes à grande vitesse (LGV) d'ici 2020.
  Ces projets supposent de lever plusieurs milliards d'euros avec des engagements financiers sur 30 ans (au minimum)... Sans que la rentabilité de certains projets soit complètement assurée.
  Pour Jérôme Pouyet, professeur à l'école d'économie de Paris: "Si le gouvernement commence à injecter des milliards d'euros dans le système financier, il faudra les trouver quelque part et on peut penser à la suspension de projets d'infrastructure", comme les LGV. Sans que les LGV soient complètement annulées, on peut craindre qu'elles ne soient "au moins décalées dans le temps", ajoute l'économiste des transports.

Pour lire l'article, cliquez ici

Grenelle: 16 milliards d'euros pour les lignes à grande vitesse d'ici 2020

Le gouvernement s'est engagé jeudi à contribuer, "à hauteur de 16 milliards d'euros", à la réalisation de 2.000 km de lignes ferroviaires à grande vitesse d'ici à 2020 et a prévu de "définir" un programme de 2.500 km vers le Massif central et le Nord.

Pour répondre aux multiples demandes exprimées par les députés, montés au créneau pour défendre, qui le Nord, qui le Massif central, qui le Sud-ouest..., Dominique Bussereau (Transports) a fait voter un amendement consensuel dans le cadre du projet de loi sur le Grenelle de l'environnement.

• Il définit un programme précis de développement des lignes à grande vitesse: ligne sud-Europe-Atlantique, ligne Bretagne-Pays-de-la-Loire, arc méditerranéen (Montpellier-Perpignan et ligne Provence-Alpes-Côte d'Azur) et interconnexion des lignes en Ile-de-France.  

• Ce programme "fera l'objet d'une concertation avec les collectivités territoriales, en particulier les régions" avant fin 2009, est-il prévu.

• En outre, "la qualité de la desserte des agglomérations qui resteraient à l'écart du réseau à grande vitesse sera améliorée", prévoit le dispositif voté, qui envisage "des aménagements des structures existantes" et la "construction de compléments d'infrastructure" en citant le cas particulier de la Normandie.

Le texte prévoit par ailleurs qu'un "programme supplémentaire de 2.500 km sera défini incluant la ligne Paris-Clermont-Ferrand-Lyon" et "la mise à l'étude de la ligne Paris-Amiens-Calais ainsi qu'un barreau est-ouest".
Le dispositif n'oublie pas la ligne Lyon-Turin qui, est-il rappelé, "fait l'objet d'un traité international".

Très dubitatif, le député Verts Yves Cochet a engagé le gouvernement à "tenir compte de l'histoire réelle dans laquelle nous sommes" avec la crise financière.

"Nous rentrons dans une période de récession mondiale qui va être longue et douloureuse, c'est ça l'actualité, c'est ça l'histoire réelle. Je veux bien que l'on soit dans le Titanic en train de chanter en disant « on fera du Mécano, on aura des rocades TGV »... Cela nous fait rêver mais on est dans le Titanic alors que les icebergs s'approchent".

Pour la construction de ces lignes "on sera dans des partenariats public-privé", a répondu M. Bussereau.

AFP

Réseau ferré auvergnat : René Souchon relance François Fillon

René Souchon, président du Conseil régional d'Auvergne, attire une nouvelle fois l'attention de François Fillon – Premier ministre – sur l'état du réseau ferré auvergnat.

Par courrier daté du 17 juillet 2008, le président Souchon réitère donc ses propositions :.

• Mobiliser de nouvelles ressources par le biais du « Plan rail »
• Faire participer la collectivité régionale au financement à la condition d'un investissement fort de l'Etat et de Réseau ferré de France(RFF).

Ces propositions très concrètes ont été faites il y a quelques mois, par le Conseil régional, auprès de  François Fillon. A ce jour, et malgré une première réponse qui semblait aller dans le bon sens, ni le Premier ministre, ni les services de l'Etat en région n'ont répondu à la réunion de travail souhaitée par le Conseil régional d'Auvergne.

René Souchon n'exclut pas une action de mobilisation citoyenne d'envergure en cas d'absence de réaction du gouvernement.

Cliquez  pour lire la pièce jointe : le courrier de René Souchon, président du Conseil régional d'Auvergne, à François Fillon, Premier ministre.

Le réseau ferroviaire : une réforme inachevé, une stratégie incertaine (3)

Le secteur ferroviaire a été profondément transformé avec la loi du 13 février 1997 qui a notamment créé Réseau ferré de France (RFF) et lui a confié la propriété du réseau ainsi que les dettes afférentes de la SNCF.

La Cour des Comptes, en avril 2008, dresse un bilan de la réforme de 1997, à l'exception de la décentralisation des services régionaux de voyageurs lancée de façon expérimentale par la même loi.

La Cour établit aussi un diagnostic sur l'état et le dimensionnement du réseau ferroviaire. Elle tire de ses observations des recommandations visant l'amélioration de l'efficacité du système ferroviaire.

Après « l'état du réseau se dégrade » et « les crédits restent insuffisants » aujourd'hui un extrait sur : «les recommandations de la Cour des Comptes».

1- La création de Réseau Ferré de France : une réforme inachevée

• Reprendre formellement la dette non amortissable de RFF, soit 12 à 13 milliards d'euros sur 28,  tout en maintenant l'obligation pour RFF de consacrer prioritairement sa capacité d'autofinancement au remboursement du solde ;
• Rendre rapidement les arbitrages consécutifs au partage des biens ;
• Clarifier la répartition des moyens et des missions entre SNCF et RFF ;
• Créer une autorité de régulation.

2- Le réseau : une stratégie incertaine

• Amplifier et accélérer les projets d'industrialisation de la maintenance, d'automatisation de la protection des chantiers, de mise en place d'installations de circulation à contre sens ; 
• Accélérer les études et la réalisation du projet de commande centralisée du réseau ;
• Améliorer la compétitivité de l'ingénierie, notamment par une augmentation du niveau de qualification et une réorganisation des services régionaux ;
• Consolider le financement à long terme du plan rénovation du réseau ;
• Ne pas autoriser d'investissements dont la rentabilité socio-économique est insuffisante, sauf à en expliquer les raisons ;
• Examiner l'utilité sociale, économique et environnementale des lignes à faible trafic et arrêter leur exploitation lorsque leurs avantages sont inférieurs à leurs coûts.

Pour la version intégrale du rapport voir : www.ladocumentationfrancaise.fr

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Le réseau ferroviaire : une réforme inachevé, une stratégie incertaine (2)

Le secteur ferroviaire a été profondément transformé avec la loi du 13 février 1997 qui a notamment créé Réseau ferré de France (RFF) et lui a confié la propriété du réseau ainsi que les dettes afférentes de la SNCF.

La Cour des Comptes, en avril 2008, dresse un bilan de la réforme de 1997, à l'exception de la décentralisation des services régionaux de voyageurs lancée de façon expérimentale par la même loi.

La Cour établit aussi un diagnostic sur l'état et le dimensionnement du réseau ferroviaire. Elle tire de ses observations des recommandations visant l'amélioration de l'efficacité du système ferroviaire.

Après « l'état du réseau se dégrade », aujourd'hui, un extrait sur : « les crédits de renouvellement restent insuffisants ».

« Cette situation résulte de l'insuffisance des crédits affectés à la maintenance des infrastructures mais surtout de leur mauvaise répartition entre l'entretien et le renouvellement des équipements. Contrairement aux autres pays, la France dépense plus pour l'entretien que pour le renouvellement. Ce dernier a aussi été pénalisé jusqu'en 2004 par l'instabilité des subventions accordées par l'Etat à RFF qui prenaient la forme de « dotation en capital » non prises en compte dans le calcul du déficit public au sens du traité de Maastricht et prélevées sur le produit très fluctuant des recettes de privatisation. L'état du réseau résulte aussi des déficiences de la programmation des opérations de maintenance avec des responsabilités fortement imbriquées entre RFF, la SNCF et l'Etat.

Un plan de rénovation du réseau a été lancé en 2006 par le ministre chargé de l'équipement mais son financement n'est pas complètement assuré, notamment sur les années 2010 à 2015 qui devraient connaître une forte augmentation des dépenses de renouvellement.

Les premiers résultats constatés à la fin 2007 sont décevants.

En particulier le mauvais état des lignes oblige de manière permanente la SNCF à ralentir les trains sur environ 1 300 km de réseau… »

Pour la version intégrale du rapport : www.ladocumentationfrancaise.fr

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Giscard d’Estaing (Louis) veut, lui aussi, prendre le train…

Péremptoire, Louis Giscard d'Estaing vilipende les élus de gauche…

Il ne les trouve pas à son goût !!!...

Ils ne sont, parait-il, pas suffisamment mobilisés, sur le dossier du TVG auvergnat !!!
Il feint de déplorer l'absence de garde rapprochée autour du Président de Région René Souchon pour poser sur le sujet, de multiples « questions au Gouvernement » à l'Assemblée Nationale.

C'est que lui, Louis, il l'a posée sa question sur le TVG le mardi 22 janvier 2008, à l'Assemblée…

Oh ! De façon très classique !

La plupart du temps a été réservée à la fameuse brosse, dite à reluire par l'hebdomadaire satirique du mercredi…au bénéfice du Gouvernement et de son ministre des transports, cela va sans dire !

Puis une question fulgurante, dont nous citons la conclusion, courage oblige ! :

« Les lignes à grande vitesse sont mieux adaptées aux agglomérations modernes. J'espère que le Gouvernement approuvera la réalisation de ce projet dès que RFF aura rendu son étude, car les populations du Massif central y attachent la plus haute importance ! ».

C'est que tout le monde l'a oubliée cette question…Les spécialistes insistent sur l'absence de débats, à ce jour, au Parlement...Le ministre, Brice Hortefeux qui échange ses maquettes de TGV avec Dominique Bussereau, son homologue des transports… René Souchon qui appelle les auvergnats à la pétition, y compris les internautes…

Soyez rassurés, l'Auvergne n'aura pas plusieurs TGV…Les grandes manœuvres pour les élections ont commencé … Européennes…Régionales …Et Louis Giscard d'Estaing a peur de rester sur le quai !!!

Hortefeux, après sa retraite sans gloire pour les municipales,se voit toujours en chef de gare et ne ménage pas les numéros de communication dans la région…La satiété n'est pas loin pour le citoyen normalement constitué !!!

Et pendant ce temps là, la voie ferrée continue de se dégrader, la vitesse des trains est ralentie pour des raisons de sécurité, Réseau Ferré de France se noie dans un déficit sans équivalent !!!

Mais chut…René Souchon est au charbon et la droite régionale joue au train électrique !!!

Pour donner un coup de pioche pour le TGV, signez la pétition de René Souchon ! Cliquez ici.   

Timmaz Maurice, carthaginois

Le réseau ferroviaire: une réforme inachevé, une stratégie incertaine (1)

Le secteur ferroviaire a été profondément transformé avec la loi du 13 février 1997 qui a notamment créé Réseau ferré de France (RFF) et lui a confié la propriété du réseau ainsi que les dettes afférentes de la SNCF.

La Cour des Comptes, en avril 2008, dresse un bilan de la réforme de 1997, à l'exception de la décentralisation des services régionaux de voyageurs lancée de façon expérimentale par la même loi.

La Cour établit aussi un diagnostic sur l'état et le dimensionnement du réseau ferroviaire. Elle tire de ses observations des recommandations visant l'amélioration de l'efficacité du système ferroviaire.

Aujourd'hui, un extrait sur: l'état du réseau se dégrade.

« L'état du réseau a fait l'objet en 2005 d'un audit réalisé par une équipe d'experts internationaux dont les conclusions sont inquiétantes. Sur près de la moitié du réseau, les voies sont en mauvais état et vieillissent rapidement. Les postes d'aiguillage de technologie obsolète, qui représente le tiers du parc, sont dans un état parfois préoccupant. L'état général des ouvrages d'art est bon mais décroît régulièrement et les retards de mise en peinture provoquent des débuts de corrosion. Les voûtes des tunnels se détériorent et les risques de chute sur la voie croissent.

Les travaux d'entretien et le ralentissement des convois ont permis jusqu'à présent de maintenir la sécurité des circulations mais les risques d'accident augmentent. Le mauvais état du réseau a contribué à réduire la ponctualité des trains. Entre les années 1993-1997 et 2002-2006, les pourcentages de trains de voyageurs en retard ont augmenté de 31 à 37 % selon le type de trafic.

L'infrastructure n'est certes responsable que du tiers des minutes perdues par les trains mais sa contribution aux retards augmente fortement depuis quelques années. Il faut aussi noter que la priorité a été donnée jusque là à des travaux d'entretien dont l'impact sur les circulations est limité.

Il va falloir engager des travaux beaucoup plus lourds de renouvellement des équipements qui appellent une programmation adéquate des travaux par RFF et la SNCF ensemble pour ne pas courir de risque en matière de ponctualité... ».

Pour une version intégrale de ce rapport: www.ladocumentationfrancaise.fr

Rénovation des voies ferrées en Auvergne: la Région prend la main

Sur 10% du réseau ferré auvergnat, les trains roulent au ralenti, alors que le matériel ferroviaire est de plus en plus récent. La cause d’un tel désordre? L’état des voies.

C’est Réseau Ferré de France (RFF) qui devrait assumer cette remise à niveau. Mais il a hérité de la dette de la SNCF et se retrouve aujourd’hui dans l’incapacité à prendre en charge de tels travaux…

Du coup la Région Auvergne a décidé de passer à l’offensive. Son président,  René Souchon, a ainsi proposé que le Conseil régional supporte le poids de cet emprunt exceptionnel à la condition qu’en contrepartie, la collectivité soit dispensée du paiement des péages qu’elle verse à Réseau Ferré de France pour avoir le droit de faire circuler les Trains express régionaux. Pour le contribuable auvergnat, l’opération serait totalement indolore. Et elle aurait le mérite de mettre un terme à cette inégalité territoriale qui pénalise les usagers.

Du coté du gouvernement, le Premier Ministre a fait savoir son intérêt pour un Plan Rail Auvergne qui permettrait de « mobiliser de nouvelles ressources ».

Mais François Fillon écarte dans le même temps « l’abandon de tout ou partie des recettes de péages ».

Bref, la bataille du rail ne fait que commencer...

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Miam - n°19 mai/juin 2008