La crise financière, qui assèche le crédit et pèse sur les ressources des Etats, pourrait compliquer la réalisation de certains grands projets d'infrastructure comme les futures lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV).
En effet, quand il faut économiser des dizaines de milliards d'euros d'un seul coup, le report ou l'annulation d'un grand projet d'infrastructure offre une solution efficace. A l'inverse, trouver les mêmes sommes dans un contexte financier tendu, s'avère très difficile.
Exemples :
- Le futur TGV argentin qui a déjà pris du retard.
- Le gouvernement, qui a annoncé récemment la construction de 2000 km de nouvelles lignes à grande vitesse (LGV) d'ici 2020.
Ces projets supposent de lever plusieurs milliards d'euros avec des engagements financiers sur 30 ans (au minimum)... Sans que la rentabilité de certains projets soit complètement assurée.
Pour Jérôme Pouyet, professeur à l'école d'économie de Paris: "Si le gouvernement commence à injecter des milliards d'euros dans le système financier, il faudra les trouver quelque part et on peut penser à la suspension de projets d'infrastructure", comme les LGV. Sans que les LGV soient complètement annulées, on peut craindre qu'elles ne soient "au moins décalées dans le temps", ajoute l'économiste des transports.
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