L'examen du plan de relance qui doit débuter mercredi au Parlement met face à face un gouvernement décidé à obtenir un vote rapide et une opposition qui continue de dénoncer l'insuffisance des mesures.
Les députés doivent engager aujourdhui l'examen des deux textes reprenant les principales dispositions du plan de relance estimé à 26 milliards d'euros et dont le gouvernement espère qu'il permettra de créer de 80.000 à 150.000 emplois.
Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) à l'Assemblée nationale, a déclaré mardi que l'opposition ne voterait pas le plan, jugé "insuffisant", et qu'elle déposerait des amendements.
"Ce plan n'est pas à la hauteur de la situation", a-t-il dit sur Europe 1. "Il manque tout un volet dynamique en ce qui concerne le pouvoir d'achat. Il n'y a rien pour le pouvoir d'achat et en particulier le pouvoir d'achat des plus modestes."
Répondant aux critiques sur le manque de propositions du Parti socialiste, Jean-Marc Ayrault a préconisé "le doublement de la prime pour l'emploi" et "une baisse de la TVA ciblée sur les produits de première nécessité", des mesures susceptibles selon lui d'avoir un "impact immédiat sur la consommation, donc sur la croissance et le moral des Français".
(agences)
Commentaires