Le Parlement a finalement décidé mercredi de ne pas permettre, dans le cadre du plan de relance, l'autorisation expresse d'un circuit de Formule 1 dans les Yvelines, qui avait provoqué l'émoi de l'opposition et des écologistes, a-t-on appris de source parlementaire.
Sénateurs et députés de la commission mixte paritaire chargée d'établir une version de compromis entre les lectures des deux chambres du plan de relance, ont en effet supprimé un amendement UMP voté par le Sénat qui permettait d'utiliser une procédure rapide pour exploiter un circuit F1.
Le ministre de la relance Patrick Devedjian s'était dit être "très favorable à cet amendement".
Cet "amendement valide l'installation du Grand prix de F1 dans les Yvelines au détriment de Magny-Cours, soit 400 emplois en moins pour la Nièvre", s'était indignée Bariza Khiari (PS, Paris).
Le département des Yvelines, présidé par le député UMP Pierre Bédier, s'est porté en septembre candidat à l'organisation du Grand Prix de France de Formule 1 en 2011.
Le projet "Yvelines F1 - La vallée de l'automobile" rencontre une vive opposition, notamment des écologistes. Ceux-ci soulignent que le circuit sera "construit sur l'un des captages d'eau les plus importants d'Ile-de-France et sur des terres prochainement dédiées à l'agriculture biologique".
De son côté, le député Lionel Tardy (UMP) a affirmé que la CMP avait également rejeté "le projet de Grand Stade sur Lyon".
Commentaires