Le bouclier fiscal est une réforme combattue depuis le début par l’opposition que même des membres de la majorité viennent à remettre en cause. Car à droite, le bouclier fiscal qui plafonne l'impôt à 50% des revenus est aujourd’hui loin de faire l’unanimité.
Le président du Sénat a affirmé dimanche, lors de l'émission «Dimanche soir politique» sur France-Inter et I-Télé, que «tout doit être ouvert» sur ce débat. «Est-ce qu'on peut demander simplement à certains de faire l'effort et pas à d'autres?», s'est-il interrogé. Il assure que «des réflexions sont en cours au Sénat sur ce sujet».
«La situation n'est pas tout à fait la même qu'en juin 2007», lorsque que le bouclier fiscal a été voté, souligne Gérard Larcher. Il sous-entend donc que «pour préparer la sortie de crise», une modification du bouclier n’est pas à exclure. «Donnons-nous le temps d'examiner les conditions d'une sortie de la crise avant de nous envoyer au visage qui est pour et qui est contre», ajoute-t-il.
Une autre personnalité d’envergure à droite, Dominique de Villepin, s’était quant à lui carrément demandé, le 22 février dernier, «qu'on réexamine très sévèrement et de façon très exigeante le paquet fiscal», ainsi que les allégements de charges liées aux 35 heures. «Est-ce que (ces mesures) nous aident dans la crise?», s'était-il interrogé.
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