Dimanche 7 juin, lors des élections européennes, le Parti Pirate suédois (PiratPartiet) a obtenu environ 200 000 votes, soit 7,1 % des voix. Chez les électeurs de 18-30 ans, il a recueilli 19 % des scrutins. Ce qui lui assure d’emblée l’une des dix-huit places sudéoises au Parlement Européen. Et deux, si le traité de Lisbonne entre en application au 1er janvier 2010, ce dernier donnant deux sièges totaux supplémentaires à la Suède.
Le Piratpartiet (PP) a été fondé il y a trois ans, en 2006, en réaction à ce qui existe en matière de propriété intellectuelle.
Son programme se développe en trois points : la réforme de la loi sur les droits d’auteur, l’abolition des brevets et une plus grand défense de la vie privée et des libertés individuelles.
Son leader est Christian Engström, 49 ans, qui a mené la liste lors des européennes, et siégera donc au Parlement. « J’ai le sentiment que la liberté sur Internet et nos libertés fondamentales sont menacées aujourd’hui et je veux faire tout mon possible pour les défendre. Ce combat se livre aujourd’hui à Bruxelles », expliquait-il récemment.
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