Plusieurs responsables socialistes ont dénoncé aujourd'hui le projet de loi sur le Grand Paris qui doit être examiné le 24 novembre à l'Assemblée nationale, qui, selon eux, n'a rien à voir avec l'"état d'esprit" du discours du 29 avril de Nicolas Sarkozy sur le développement de l'Ile-de-France.
"Je suis content quand l'Etat intervient en Ile-de-France et dans la métropole, mais il ne faut pas que ce soit la schlague", a déclaré le maire de Paris Bertrand Delanoë, au cours d'une table ronde organisée par les députés socialistes.
Selon M. Delanoë, le projet de loi que défendra le secrétaire d'Etat Christian Blanc "est la négation du discours du 29 avril" et "coupe les jarrets de tous ceux qui, de bonne foi, de droite, de gauche, architectes, politiques, se sont lancés là-dedans".
Alors que le texte doit être examiné en février au Sénat, un mois avant les élections régionales, le maire de Paris a appelé à l'élaboration d'un "document" "qui peut être aussi un projet de loi", en "vrai partenariat" ou "codécision" des collectivités locales avec l'Etat.
"Il ne faut absolument pas raisonner avec des projets de loi qui sont faits en fonction de la couleur politique provisoire d'une majorité parlementaire ou de majorités dans les collectivités locales", a-t-il dit.
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