Le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, a ironisé lundi sur l'intervention du président Nicolas Sarkozy sur le grand emprunt, au "caractère éminemment emprunté" selon lui.
"L'aveu présidentiel que l'investissement public a été sacrifié ces dernières années aurait pu, aurait dû être l'occasion d'une refonte complète de la politique de défiscalisation à fonds perdus menée depuis plusieurs années par le pouvoir UMP en faveur des fortunés. Il n'en a rien été", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Selon le député-maire de Nantes, le grand emprunt "présente la double caractéristique d'avoir singulièrement rétréci au lavage, ce qui rend son efficacité des plus aléatoires, et de grossir la dette, avec tous les risques que ce soient les ménages et les collectivités locales qui aient à acquitter la facture".
"De la même manière, peut-on s'étonner que depuis sept ans les cinq priorités annoncées par le président aient vu leurs crédits constamment rabotés. Tout cela donne à l'intervention présidentielle un caractère éminemment emprunté", a ajouté M. Ayrault.
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