Les élus de gauche se sont longuement fait l'écho, jeudi matin à l'Assemblée nationale lors de l'examen du projet de loi modifiant le statut de La Poste, des "craintes des Français" qui redoutent une "privatisation" de ce service public.
Alors que le débat sur ce texte transformant La Poste en société anonyme à capitaux publics a démarré mardi après-midi, après son adoption par le Sénat le 9 novembre, les députés en étaient toujours, jeudi à la mi-journée, à la discussion générale.
Celle-ci devait se poursuivre en début d'après-midi. Les députés devaient entrer dans le vif du sujet, le vote des articles, probablement en fin d'après-midi.
Jacques Valax (PS, Tarn) a fait état des "craintes des Français", "des gens simples", a-t-il dit, que "le changement de statut ne conduise à la privatisation".
De nombreux députés de l'opposition se sont ainsi référés à la "votation citoyenne" organisée en octobre contre la privatisation de La Poste et qui avait recueilli l'assentiment de plus de 2 millions de Français.
"Personne n'a l'intention de privatiser La Poste, c'est de la désinformation!", s'est exclamé Patrick Ollier (UMP), en écho au ministre de l'Industrie Christian Estrosi qui a plusieurs fois souligné que La Poste restera "imprivatisable".
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