Une contribution de Dominique Barella
« Depuis 2003, les indices du refroidissement démocratique sont palpables dans le domaine de la justice, l'année 2009 restera comme celle de l'accélération du processus.
La cause en est connue : un président de la République qui pollue l'équilibre des pouvoirs en intervenant à tout bout de champ dans la sphère judiciaire.
Un pouvoir exécutif qui accélère comme jamais la concentration dans ses mains de tous les pouvoirs de l'Etat par l'intermédiaire de ses affidés.
Au cours de l'année 2009, le pilotage du ministre de la justice par le très écouté et influent Patrick Ouart, conseiller justice de Nicolas Sarkozy, s'est resserré.
Il a suivi au plus près les affaires signalées et veillé dans le détail à ce qu'aucune nomination ne vienne perturber la fluidité des communications entre les parquets et l'exécutif.
Les procureurs généraux ont assuré le câblage entre les tribunaux et l'Elysée, gros débit et temps réel…. »
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