Après les dirigeants de Renault en janvier, Nicolas Sarkozy a convoqué à l’Elysée Gilles de Margerie, directeur général de Total, après qu’un de ses collaborateurs eut reçu Thierry Desmarets, président non exécutif. A chaque fois, le président a plaidé pour le maintien de l’emploi en France. Cet activisme pose de nombreuses questions.
- Politique industrielle et politique sociale vont-elles forcément de pair ?
- Comment concilier le discours écologique et le souhait de maintenir les capacités de raffinage (excédentaires) en France ?
- Le message envoyé aux investisseurs internationaux n’a-t-il pas, à moyen terme, davantage d’effets négatifs sur l’emploi que les remontrances n’ont, éventuellement, d’effets positifs à court terme ?
- Quelle est la conception de Nicolas Sarkozy des effets du commerce international ? Pense-t-il vraiment qu’il faut ”produire en France les voitures vendues en France” ?
Autant de questions sans réponses évidentes qui laissent planer un soupçon d’électoralisme sur la gesticulation présidentielle.
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