La situation du chômage en France ne cesse inéluctablement de se dégrader.
En janvier, on dénombre une augmentation de + 19.500 demandeurs d’emploi pour la seule catégorie A, ce qui équivaut à une augmentation de 0.7% par rapport au mois dernier. Cela représente 370 400 demandeurs d’emploi de plus en un an, soit une hausse de 16,1%.
Ces chiffres sont, en outre, particulièrement sous-estimés, car les salariés en contrat de transition professionnel (CTP) ou en convention de reclassement personnalisée (CRP), après un licenciement économique, ne sont pas décomptés comme demandeurs d’emploi mais comme « stagiaires de la formation professionnelle ».
Avec un tel mode de calcul, plus on a de licenciés économiques, moins on a de chômeurs !
Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants au regard de l’effondrement de la consommation des ménages en produits manufacturés (‐ 2,7%) qui laisse présager une dégradation importante de la situation économique et sociale, résultat d’une politique gouvernementale que le Parti socialiste n’a cessé de dénoncer.
La réalité de la France aujourd’hui, c’est un million de chômeurs en fin de droits en 2010 et un Président de la République qui refuse de leur donner tout aide supplémentaire, qui se contente de renvoyer la question à une nouvelle concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux et qui ose encore parler d’assistanat.
Le PS a proposé une Allocation Solidarité Crise qui prolonge de six mois l’indemnisation.
La réalité aujourd’hui, ce sont 465 000 jeunes de moins de 25 ans qui sont au chômage, soit 13,1 % de plus en un an.
Le fait qu’ils soient écartés du dispositif de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) et du revenu de solidarité active (RSA) conduit à une paupérisation grave et choquante de cette génération, sans que cela ne dérange le gouvernement.
Le PS réclame le rétablissement des emplois jeunes et la possibilité pour tout jeune ayant été salarié, quelque soit son âge, de toucher un revenu d’insertion une fois qu’il ne bénéficie plus des allocations chômage.
Au-delà, le Parti socialiste continue de demander une vraie politique de relance, qui permette de soutenir la consommation et de relancer l’économie et l’emploi.
Ca craint grave !!
Rédigé par : blabla | 04 mars 2010 à 05:35