Les chiffres publiés par l’INSEE sont sans appel : la France a perdu 260 000 emplois entre la mi-2008 et la mi-2009.
La crise ne saurait justifier à elle seule une telle destruction de savoir faire humains et technologique : à l’origine de la désindustrialisation, il y a les politiques libérales privilégiant la finance sur l’économie réelle, les profits sur les investissements, le court terme sur le durable.
Entre 2002 et 2008, la France a perdu un demi million d’emplois dans l’industrie, soit 12 % des effectifs. La part de l'industrie dans la valeur ajoutée a fondu pour s’établir à seulement 16 %, contre 30 % en Allemagne. La situation est grave : notre pays est menacé de ne plus être une puissance industrielle, à la fois performante, innovante et rayonnante.
Face à ce constat d’urgence industrielle, le Gouvernement Sarkozy-Fillon reste passif.
Il n’a défini aucune stratégie pour préserver et développer notre appareil industriel, opérer sa conversion technologique et écologique, rapprocher les entreprises, les universités et les centres de recherche.
Cette absence de vision est un véritable boulet attaché aux pieds de notre économie dans un contexte de concurrence entre l’Europe et les autres régions-continents, mais aussi dans une période de compétition intra-européenne ravivée.
Depuis plus d’un an, le Parti socialiste a lancé un SOS industrie française en danger. En février dernier, il a rendu publiques 54 propositions concrètes pour une nouvelle ambition industrielle en France et en Europe.
Pour sauver notre industrie, les salariés et les entrepreneurs attendent
du Gouvernement autre chose que des coups de menton et des gesticulations.
Communiqué du parti socialiste
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