Le député UMP Eric Ciotti a estimé mercredi qu'il n'"appartenait" pas à un syndicat de policiers de faire des "injonctions au Parlement", après la divulgation de courriers de deux syndicats de policiers voulant dénoncer les parlementaires qui ont voté la réforme de la garde à vue.
"Il n'appartient pas à un syndicat de policiers de faire des injonctions au Parlement", a réagi M. Ciotti auprès de l'AFP. A la mi-journée, il n'avait pas reçu les courriers en question émanant d'Alliance et de Synergie et s'est dit "un peu étonné" par une telle initiative.
Ces deux syndicats de policiers ont écrit aux parlementaires pour les prévenir qu'ils les désigneraient auprès de leurs électeurs s'ils votaient en faveur de la réforme de la garde à vue.
Le projet de loi sur la garde à vue a été voté mardi à une très large majorité par l'Assemblée nationale, par 320 voix contre 32. Trois députés UMP et huit députés PS ont voté contre. Il va ensuite être examiné au Sénat.
"On ne pouvait pas faire l'économie de cette réforme", a commenté M. Ciotti, qui juge le texte "équilibré" entre les nécessités de l'enquête et les droits de la défense. Il s'est dit "satisfait du résultat".
Source : afp
Commentaires