Enfin parvenus à un accord, le gouvernement et la région Ile-de-France présentaient mercredi 26 janvier matin le futur réseau de transport de la région parisienne.
Malgré les fortes réserves du groupe Europe Ecologie Les Verts, le président socialiste du Conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, est parvenu à un accord au sein de sa majorité sur le tracé du futur réseau de transport de la région parisienne.
Synthèse du projet régional Arc Express et de celui du Grand Paris préparé par le gouvernement, ce projet désormais baptisé Grand Paris Express sera présenté mercredi en fin de matinée par le ministre de la Ville chargé du Grand Paris, Maurice Leroy, et par Jean-Paul Huchon en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.
Techniquement, le projet Grand Paris Express devrait être maintenant versé aux deux débats publics en cours sur le Grand Paris et Arc Express. Il reviendra aux commissions de débat public de le reprendre dans les conclusions qu'ils remettront dans un peu plus de deux mois aux maîtres d'ouvrage qui, à leur tour, l'intégreront dans les projets qui seront soumis dans les mois qui viennent à enquête d'utilité publique.
Logiquement, l'Etat et la Région qui insistent sur l'urgence d'améliorer les transports en Ile-de-France devraient se reposer sur le véhicule législatif et réglementaire du Grand Paris qui permet de raccourcir significativement les délais par rapport à une procédure classique.
L'accord présenté mercredi matin est fondé sur le document de travail que nous publions ci-dessous.
Y ont été essentiellement ajoutés un constat de désaccord sur la desserte du Plateau de Saclay, des dispositions sur le rôle du Syndicat des transports d'Ile-de-France et ses engagements financiers dans le projet et un mode opératoire pour une approbation partielle par l'Etat du Schéma directeur d'Ile-de-France (SDRIF).
Schématiquement ses orientations compatibles avec le Grand Paris seraient approuvées très rapidement et les autres seraient modifiées et soumises à une nouvelle enquête publique.
Lire le document annoncé
Source : lesechos.fr/dominique Malécot
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