La France demeure préoccupée par la situation des droits de l’Homme au Mali, et notamment les faits d’exactions rapportés par le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme.
La vengeance ne saurait jamais être une forme de justice. L’exacerbation des tensions ethniques est particulièrement inquiétante. Les forces françaises ont reçu pour consigne d’être très attentives aux éventuelles violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire dont elles pourraient avoir connaissance, et de notamment relever tout élément de preuve d’exactions. La France les portera, le cas échéant, à la connaissance des autorités maliennes.
Nous saluons les prises de position claires des autorités maliennes contre toute exaction et leur engagement à traduire leurs auteurs devant la justice. Il ne peut y avoir aucune impunité pour ces actes. Nous nous félicitons que les autorités maliennes aient conclu un accord de coopération avec la Cour pénale internationale, qui a ouvert une enquête sur les crimes de guerre commis au Mali depuis janvier 2012.
La France continuera d’adresser un message ferme et constant aux autorités maliennes pour leur rappeler ces engagements. Nous soutenons la création de la Commission dialogue et réconciliation et appelons les autorités maliennes à tout mettre en oeuvre pour lui permettre d’établir d’un dialogue inclusif avec la population malienne dans sa diversité.
Depuis le début de la crise malienne, la France a oeuvré au sein du Conseil du sécurité et du conseil des droits de l’Homme pour que la communauté internationale reste mobilisée sur la situation des droits de l’Homme au Mali. Elle réitère son appel au renforcement de la mission d’observation des droits de l’Homme prévue par la résolution 2085 du Conseil de sécurité.
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