Chaque année, au mois de septembre, les services de l’Éducation nationale désignent, parmi les classes volontaires, une classe par circonscription électorale, représentant la France de métropole et d’Outre-mer et, depuis cette année, les Français établis hors de France.
Cette année, c’est la classe de CM2 de Noyant a été choisie. Le jeune délégué de la classe s'est rendu à l'assemblée Nationale samedi 8 juin 2013. Guy Chambefort était présent. Il était vice président d'une commission chargée d'étudier les projets de loi des jeunes élus.
4 propositions de loi ont été retenues :
- La proposition de loi n°1 visant à rompre l’isolement des aînés dans chaque commune en créant un passeport civique du jeune citoyen, consacrant trois actions annuelles de solidarité, présentée par les élèves de la classe de CM1/CM2 de l’École élémentaire de Chappes (Académie de Reims).
- La proposition de loi n°2 visant à assurer la représentation des enfants au sein de l’école, en instituant les conseils de délégués et la représentation des élèves aux conseils d’école, présentée par les élèves de la classe de CM2 de l’École primaire Michel de la Fournière d’Orléans (Académie d’Orléans-Tours).
- La proposition de loi n°3 visant à sensibiliser les élèves sur les principes de l’égalité des filles et des garçons, présentée par les élèves de la classe de CM2 de l’école Paul Verlaine de La Marsa en Tunisie (circonscriptions des Français établis hors de France).
- La proposition de loi n°4 visant à prévenir les faits de violence et de discrimination au sein des établissements scolaires et à aider les élèves qui en sont victimes.
Les délégués junior ont adopté samedi cette dernière proposition. Elle a été présentée par les élèves de la classe de CM2 Anani du Groupe scolaire primaire Teina-Mahu à Tubuai, Iles australes (Polynésie française) par 269 voix.
La proposition de loi polynésienne suggère ainsi la mise en place d’une journée nationale et européenne de lutte contre la violence et toutes les formes de discrimination dans les établissements scolaires, la création dans chaque département d’une « cellule d’écoute contre les discriminations » de l’Éducation nationale, à l’attention des élèves, et de faire déclarer « grande cause nationale » par le Premier ministre la lutte contre les discriminations et la violence en milieu scolaire.
Le programme des jeunes élu a été très chargé. (Lire le programme des délégués juniors)
Le 18ème Parlement des enfants a également été marqué par la présence d’une délégation d’enfants sud-africains. Leur venue à Paris est organisée par l’Institut Français dans le cadre de la saison de l’Afrique du Sud en France, en partenariat avec la Nelson Mandela Children’s Fund, fondation majeure en Afrique du Sud pour l’action culturelle et sociale en faveur des enfants.
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