Le gouvernement a engagé, dès le mois de juillet 2012, une vaste réforme des retraites, la première réforme jamais engagée par un gouvernement de gauche.
Cette réforme, nous la devions aux Français: nous la devions car le Président de la République s'était engagé à corriger, immédiatement après son arrivée aux responsabilités, les injustices de la loi de 2010 que nous avions combattue. Nous la devions aux Français car la précédente majorité nous avait laissé un système de retraite exsangue, avec près de 20 milliards d'euros par an de déficit annuel à l'horizon 2020.
Nous avons conduit une réforme nécessaire et juste.
Les retraités modestes, et ceux qui ont commençé à travailler jeune, voient d'ores et déjà leur quotidien s'améliorer.
Dès le 2 juillet 2012, par décret, le gouvernement a mis en place un droit de départ à la retraite à 60 ans pour les assurés à carrière complète qui ont commencé à travailler jeune. Près d'un retraité sur 5 est parti avant l'âge légal en 2013, soit 150 000 bénéficiaires. A l'horizon 2017, ils seront au moins 180 000 bénéficiaires par an. C'est la preuve qu'il est possible de rétablir un droit à la retraite à compter de 60 ans pour les assurés à carrière complète sans compromettre l'avenir de nos régimes.
L'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé, pour les assurés de plus de 60 ans, a été portée de 500 à 550 euros annuels dès le 1er janvier 2014. Ce coup de pouce au pouvoir d'achat concerne plus de 300 000 retraités modestes.
Le plafond de retraite pour ouvrir droit au minimum de pension (minimum contributif) a été porté au SMIC net (1120€/mois), soit une augmentation de presque 100€ par rapport à 2013. Les nouveaux retraités peuvent donc en plus grand nombre bénéficier, pour leur retraite de base, de ce mécanisme de minimum pension.
La lutte contre les inégalités de retraites entre les femmes et les hommes a été l'un des axes structurants de notre réforme. Voici trois examples:
L'assouplissement des conditions d'acquisition des trimestres d'assurance vieillesse pour les salariés à temps partiel ou en CDD. Le décret à paraître permettra à un salarié à 1/3 temps de valider ses 4 trimestres par an.
La loi a aussi amélioré les droits à la retraite liés à la maternité. Chaque année, 135 000 mères d'un 3ème enfant ou de jumeaux valideront donc plus de trimestres au titre de leur accouchement.
La loi a amélioré les droits à la retraite des 100 000 conjoints collaborateurs d'agriculteurs, de commerçants, d'artisans ou de professions libérales.
Ce premier bilan nous encourage, autant qu'il nous engage, à poursuivre la réforme des retraites.
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