Le Président de la République a entamé ce lundi une semaine diplomatique particulièrement intense. Pour renforcer la lutte absolue et déterminée contre Daech : il va ou a rencontré Barack Obama, Vladimir Poutine, David Cameron, Donald Tusk, Angela Merkel, Matteo Renzi, ... Pour soutenir la dynamique engagée avant l’ouverture de la COP21 : il s’entretient avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, reçoit plusieurs dirigeants à l’occasion du 4ème sommet France-Océanie, participera à une réunion du Commonwealth à Malte, rencontre des représentants des ONG spécialisées sur la négociation climatique, diner avec XI Jimping … Cette semaine diplomatique donnera aussi lieu à un Conseil européen avec la Turquie.
Il s’agit d’avancer dans la mise en œuvre d’une coalition internationale élargie et unique, afin de détruire Daech.
D’ores et déjà, à l’initiative de la France, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l’unanimité vendredi 20 novembre, une résolution autorisant toutes les mesures nécessaires pour combattre en Syrie et en Irak le groupe Daech.
Plusieurs accords ont d’ores et déjà été trouvés.
Il faut agir au niveau intérieur pour améliorer nos systèmes d’information ». Il faut agir au niveau européen : la France et le Royaume–Uni ont souhaité « qu’il y ait de nouvelles décisions », rapides, notamment sur le PNR, les échanges d’informations et la protection des frontières extérieures. « Nous avons besoin d’avoir la certitude que les personnes qui viennent jusqu’à nous ne puissent pas être des complices des actions terroristes. Et nous devons avoir l’absolue certitude que les vérifications qui sont faites à l’entrée de l’Union Européenne puissent être des informations certaines pour nos services » a rappelé François Hollande.
Il faut agir avec la communauté internationale : la France et le Royaume-Uni souhaitent s’appuyer « sur la Résolution du Conseil de Sécurité [de l’ONU] puisqu’elle a posé les objectifs qui doivent être ceux de la communauté internationale - détruire Daech et faire en sorte qu’une solution politique puisse être trouvée en Syrie ».
La France va « intensifier [ses] frappes » sur Daech en Syrie. Le porte-avions Charles de Gaulle a « été clairement mandaté pour frapper et frapper dur Daech ». La France va « choisir des cibles qui feront le plus de dégâts possible à cette armée terroriste ».
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