Nous ne pouvons pas lutter seul contre Daech et il nous faut entraîner une coalition. C’est toute la communauté internationale qui doit se mobiliser. Aussi y a-t-il aujourd’hui une prise de conscience au niveau international. Les attentats de Paris ont changé beaucoup de choses: l’attitude des Américains, des Russes, et même des Européens qui se mobilisent. Cela permet au président de la République de prendre des initiatives.
Naturellement, la France doit également poursuivre et amplifier, sans attendre, la lutte qu’elle mène contre Daech. C’est ce qu’elle fait. Pour rappel: depuis 2013, elle livre du matériel aux combattants de l’insurrection modérée syrienne; depuis le 19 septembre 2014, elle a engagé des frappes contre Daech, d’abord en Irak, où est née l’organisation terroriste, d’où est parti le mouvement et où sont situés nombre de ses sites stratégiques (opération Chammal); depuis le 8 septembre 2015, elle a engagé une campagne de renseignement en survol de la partie du territoire syrien contrôlée par Daech, puis commencé à frapper dès fin septembre; depuis ce dimanche, la France a intensifié ses frappes contre Daech en Syrie, et c’est grâce aux éléments collectés au cours des 8 dernières semaines qu’elles se révèlent efficaces.
S’agissant en particulier de la mobilisation du porte - avions Charles-de-Gaulle : le 5 novembre, il y a moins de 2 semaines, il a été décidé de déployer le porte-avions pour participer aux opérations contre Daech; il a appareillé ce mercredi matin, il sera sur zone à la fin de la semaine.
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