Le Comité National de la FNACA s'est réuni à Paris les 8 et 9 janvier 2013. Dans un communiqué, il salue la décision historique que constitue le vote par le Parlement, de la proposition de Loi faisant du 19 mars de chaque année, une Journée nationale du Souvenir et de Recueillement en Mémoire des victimes des combats en Afrique du Nord entre 1952 et 1962.
Il se félicite de la promulgation de cette Loi du 6 décembre 2012, qui s’impose désormais comme Journée Nationale, comme la FNACA le demande depuis 1963.
Il appelle d’ores et déjà à la plus grande mobilisation des adhérents et de la population pour les cérémonies qui auront lieu dans toute la France, le mardi 19 mars 2013, à l’occasion du 51e anniversaire du cessez-le-feu officiel de la guerre d’Algérie.
La Fnaca rappelle cependant plusieurs revendications importantes qui demeurent insatisfaites, tels la revalorisation de l’aide différentielle de Solidarité en faveur des veuves d’anciens combattants et son extension aux anciens combattants aux revenus inférieurs au seuil de pauvreté, le maintien du pouvoir d’achat des pensions militaires d’invalidité et de la retraite du combattant, l’attribution de la carte du combattant à tous les anciens d’Algérie qui ont 120 jours de présence à cheval sur le 2 juillet 1962 et les bonifications de campagne au regard de l’égalité des droits.
Kader ARIF, Ministre délégué auprès du Ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants, interrogé sur la possibilité d’étendre l’aide différentielle en faveur des conjoints survivants aux Anciens Combattants les plus démunis avait demandé aux services départementaux de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre « d’examiner [dès maintenant] les demandes d’aides financières au titre de l’aide différentielle déposée par les Anciens Combattants les plus démunis avec bienveillance. »Le Conseil d'État doit se prononcer pour savoir si ce dispositif relève de l’aide sociale ou du droit à réparation.