Le projet de loi de finances prévoit un déficit de 41,7 milliards d'euros pour 2008. Ce déficit reste ainsi au même niveau que celui de l'année actuelle.
La pause dans le réduction des déficits a été décrétée pour financer le paquet fiscal, voté cet été, et dont le gouvernement attend un "choc de confiance".
Eric Woerth ,ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique, a présenté le budget comme "sincère" et faisant le choix d'une "baisse modérée dans la réduction des déficits "pour "établir les conditions d'une croissance forte en France".
Christine Lagarde, ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, malgré des prévisions pessimistes de nombreux experts, a défendu l'hypothèse de croissance de 2% à 2,5% retenu pour le budget et a affirmé que "la dynamique des réformes viendra alimenter la croissance".
Ces arguments n'ont pas convaincu une partie de la majorité qui souhaitait un effet plus important dans la réduction des déficits et stopper "l'effet boule de neige de la dette".
Des députés du "nouveau centre" ont regretté les seules 4 années restantes pour réduire les déficits et se sont évertués, sans succès, à pourchasser, en commissions, les niches fiscales et les réductions d'exonération de charges pour les grandes entreprises.
La gauche annonce un plan de rigueur prévu par le gouvernement pour après les élections municipales et Didier Migaud craint "une année 2008 plus difficle pour la France et les Français".
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