Le Député François Cornut-Gentille (UMP) a remis hier à Eric Woerth son rapport, sur les indicateurs de qualité du service public, qui suscite l’inquiétude des usagers du service public et des agents.
Le Parti socialiste est favorable à l’évaluation de la qualité de nos services publics, mais elle ne peut se faire que dans le cadre d’une définition collective d’objectifs partagés entre les représentants de l’état, les usagers et les représentants des agents.
Le Parti socialiste rappelle que la « Révision générale des politiques publiques » (RGPP), qui devait pourtant, selon les promesses présidentielles, améliorer la qualité de nos services publics a surtout conduit à une dégradation des conditions de travail et de la qualité du service rendu, sans que les économies budgétaires soient perceptibles.
Les critères proposés – indicateurs chiffrés réducteurs, approche comptable – relèvent d’une culture de la fausse performance dont on sait qu’elle produit des effets pervers et n’aboutit le plus souvent qu’à désorganiser les services et à réduire l’efficacité et le service rendu.
L’exemple de la « politique du chiffre » dans la police est là pour en témoigner.
Le désengagement structurel de l’Etat demeure la première cause de la crise que traversent certains de nos services publics et le fait de modifier, ou de manipuler le thermomètre, n’y changera rien.
Le Parti socialiste demande qu’il soit mis fin à la politique de destruction des services publics et exige l’arrêt des suppressions de postes dans la fonction publique.
communiqué du parti socialiste
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