Fermetures de sites, restrictions budgétaires, tarifs en hausse et suppression de formations non rentables, le Centre national d’enseignement à distance (CNED), qui permet chaque année à des centaines de milliers de personnes de poursuivre une scolarité hors des murs de l’école, voit ses missions sérieusement compromises par l’annonce d’un « plan de modernisation» par le gouvernement.
Le premier établissement public d'enseignement à distance en Europe représente pourtant le meilleur exemple de service public de la deuxième chance, un moyen pour ceux qui subissent des difficultés de reprendre des études ou de ne pas interrompre leur scolarité, de se former et d’obtenir une véritable qualification.
Ce « plan de modernisation », discuté par le conseil d’administration du CNED, touchera en premier lieu les plus précaires de nos concitoyens -élèves malades, adultes en reconversion professionnelle, jeunes salariés, demandeurs d’emploi, personnes éloignées d’un centre de formation…-, qui représentent aujourd’hui près de deux tiers des inscrits.
Le Parti Socialiste dénonce ce démantèlement annoncé et demande au gouvernement d'assurer au CNED les conditions de la pérennité de ses missions.
Communiqué du parti socialiste
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