« ... Réunions reportées, annonces différées, réformes ajournées: l'agenda du gouvernement a lui aussi subi de plein fouet les effets de la crise financière:
- Le report sine die du discours sur le "plan numérique" et du déplacement sur le thème de l'emploi.
- L'extension du bonus-malus écologique, la mise à plat des transferts sociaux, le troisième volet de la Revue générale des politiques publiques (RGPP) et la remise à plat de la fiscalité, ont été sacrifiés sur l'autel de la rigueur budgétaire et ont disparu des discours.
- La privatisation de la Banque postale semble avoir été reportée aux calendes grecques.
- Le gouvernement prépare un nouveau train de mesures pour l'emploi, comprenant notamment la relance des emplois aidés, une orientation qui est aux antipodes du projet de loi de finances pour 2009 qui a été présenté fin septembre.
- Avec la crise, la règle européenne de déficits publics inférieurs à 3 % du PIB n'est plus considérée comme une contrainte par le gouvernement français.
- La perspective d'un retour à l'équilibre en 2012 n'est plus qu'une lointaine promesse de campagne.
Nicolas Sarkozy a demandé à ses ministres d'accélérer le calendrier d'autres réformes symboliques.
- La libéralisation du travail le dimanche, initialement programmée pour 2009, a été présentée ce week-end comme une priorité.
- Le président de la République a également fait savoir, lundi, que la réforme de l'audiovisuel public serait menée à son terme "intégralement".
- Il a ainsi torpillé l'idée avancée par l'ancien premier ministre Edouard Balladur (UMP) de maintenir la publicité sur les chaînes publiques et d'affecter les économies ainsi réalisées par l'Etat au financement du RSA.
- Nicolas Sarkozy a aussi donné des instructions pour que la réflexion sur la redéfinition des collectivités territoriales et le projet du Grand Paris se poursuivent... »
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