Réactions à l'Assemblée nationale à l'annonce d'une enquête préliminaire visant les conditions de la nomination de François Pérol, ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée, à la tête du groupe bancaire Caisse d'Epargne-Banque Populaire.
Noël Mamère (Verts):
"C'est un leurre, une opération de diversion que l'on offre à la presse et aux politiques. M. Pérol a été nommé, je ne vois pas le pouvoir politique reculer" (couloirs).
Elisabeth Guigou (PS):
"Les conditions de nomination de M. Pérol méritent qu'on se pose des questions sur un possible conflit d'intérêts. J'espère que le procureur agira sans instruction du gouvernement" (couloirs).
Hervé Mariton (UMP):
"Je suis favorable à la présence de François Pérol à la tête de l'ensemble Banque Populaire-Caisse d'Epargne, J'aurais préféré que tout cela se règle devant la commission de déontologie plutôt que mobiliser aujourd'hui l'enquête préliminaire" (couloirs).
Jean-Marc Ayrault(PS):
"Il y a conflit des genres et conflit d'intérêt politique et moral", a-t-il affirmé en évoquant les différentes fonctions occupées par M. Pérol au ministère des finances, à la banque Rothschild puis à l'Elysée.
"M. Pérol ferait mieux de renoncer tout de suite" à prendre la tête du groupe bancaire, a poursuivi M. Ayrault.
"On peut faire des moulinets quand on est au G20 mais on pourrait peut-être commencer par s'occuper des affaires de la France et balayer devant sa porte", a-t-il conclu, faisant référence aux critiques de Nicolas Sarkozy à l'égard du projet de communiqué final du G20.
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