10 septembre 1915 : « Le Canard Enchaîné sort des presses »
Le plus célèbre hebdomadaire satirique français naît pendant la première guerre mondiale, alors que la propagande guerrière et la censure exaspère les rangs pacifistes.
Le plus ancien titre de la presse française actuelle fait référence, lors de son lancement, au journal « L’Homme libre », édité par Georges Clémenceau, qui critiquait ouvertement le gouvernement de l’époque, qui dut se soumettre à la censure et dont le nom fut changé en « L’Homme enchainé ».
Maurice et Jeanne Chevalier, fondateurs du « canard » décidèrent d’appeler leur journal « Le Canard enchaîné », dont la devise sera « Tu auras mes plumes, tu n’auras pas ma peau ».
Les premiers collaborateurs du « Canard » sont les écrivains les plus prestigieux de la littérature française de l’époque : Anatole France, Tristan Bernard ou Jean Cocteau.
Antimilitariste, plutôt à gauche, anticlérical, le journal satirique naît pendant le conflit mondial avec la volonté de dénoncer la censure, la propagande, les mensonges et le bourrage de crânes que pratiquent tous les journaux de l’époque !!!
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