« L'affaire Jean Sarkozy l'atteste: plaire au président importe plus que lui signaler les colères de l'opinion. Au croisement de la vie privée et du débat public, la place de son fils comme le rôle de son épouse sont des sujets tabous. Toute vérité n'est pas bonne à dire. Bien peu s'y risquent...
… L' "affaire Jean" restera comme un cas d'école. "Il y a deux sujets qu'on s'interdit d'évoquer avec lui: la famille et les Hauts-de-Seine, relève un proche du chef de l'Etat. Alors, là, vous imaginez!" Une seule loi s'est imposée, celle du silence. "A l'Elysée, personne ne lui dit plus la vérité, sauf quelques très rares conseillers, dans les domaines de leur compétence", ajoute un autre fidèle…
… Au bal des courtisans, les membres du gouvernement ne sont jamais les derniers. "Ils se rêvent tous en saint Jean et se demandent en permanence : "Suis-je le ministre le plus aimé du Seigneur ?'', confie un conseiller élyséen. Rien ne les arrête : l'un d'eux a même comparé, au cours d'un dîner, les paroles des chansons de Carla Bruni-Sarkozy à des vers de la littérature classique. "Le seul capital qui ne coûte rien et qui rapporte beaucoup, c'est la flatterie", disait Talleyrand. Encore faut-il la manier avec parcimonie… »
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