La présidente UMP de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale, Marie-Jo Zimmermann, a dénoncé mercredi le fait que la parité soit "une fois de plus sacrifiée" à l'occasion des nominations à la Cour des comptes et au Conseil constitutionnel.
Quatre hommes ont en effet été nommés dans ces deux institutions, mardi et mercredi.
La députée de Moselle "déplore" dans un communiqué que, parmi ces nominations, "il n'y ait aucune femme". "Au moment où un large consensus se dégage en faveur de la parité, cela prouve hélas une fois de plus l'écart entre les bonnes intentions affichées et la réalité".
"Pire dans ce cas, c'est même une régression puisque parmi les trois sortants du Conseil constitutionnel, il y avait une femme. La moindre des choses était au moins de ne pas revenir en arrière", ajoute-t-elle.
La sociologue Dominique Schnapper, dont le mandat de neuf ans au Conseil constitutionnel est arrivé à échéance, n'a en effet pas été remplacée par une femme mais par un homme.
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