La gazette locale aime bien certains classements...
Surtout ceux des députés… Et surtout aussi s’ils permettent, dans une pseudo indiscrétion, une tentative de croche-pied sur Guy Chambefort… tout en feignant de faire la promotion d’un autre député socialiste !!!
Mais ces classements ne sont-ils pas que du sable ! Et une montagne construite sur le sable ne devient-elle pas un château en Espagne ?
Nous avons déjà exprimé notre point de vue sur ce thème et nous savons qu’en démocratie la légitimité ne relève que des urnes.
Nous livrons à la sagacité de tous, un extrait du journal « Le Monde », rubrique « Le livre du jour : l’Assemblée survolée », daté de fin mai et signé de Patrick Roger :
«Dernier avatar de la désinformation à propos du Parlement : les sites établissant un « classement » des députés en fonction de leur activité supposée.
Or ce classement purement statistique, effectué à partir du nombre d’interventions en séance ou en commission répertoriées sur le site de l’Assemblée nationale, n’a rigoureusement aucun sens faute de prise en compte des fonctions et des responsabilités qu’occupe chacun des élus.
Ainsi, selon un récent classement Bernard Accoyer – pour ne prendre que cet exemple- apparaît au 367° rang –sur 577- en termes d’activité.
C’est tout simplement inepte, le président de l’Assemblée nationale étant contraint, à de rares exceptions près, de ne pas prendre part au débat. Ce n’est pas pour autant qu’il est moins actif.
L’anti-parlementarisme se nourrit bien souvent de la méconnaissance. Mettre à bas les idées reçues est une gageure. La plupart d’entre elles, en ce qui concerne le Parlement, sont les rejetons des épiques affrontements entre républicains et royalistes, dans lesquels pamphlétaires et chansonniers ont puisé leur inspiration.
Certaines caricatures de l’époque ont résisté à l’assaut du temps. »
Or ce classement purement statistique, effectué à partir du nombre d’interventions en séance ou en commission répertoriées sur le site de l’Assemblée nationale, n’a rigoureusement aucun sens faute de prise en compte des fonctions et des responsabilités qu’occupe chacun des élus.
Ainsi, selon un récent classement Bernard Accoyer – pour ne prendre que cet exemple- apparaît au 367° rang –sur 577- en termes d’activité.
C’est tout simplement inepte, le président de l’Assemblée nationale étant contraint, à de rares exceptions près, de ne pas prendre part au débat. Ce n’est pas pour autant qu’il est moins actif.
L’anti-parlementarisme se nourrit bien souvent de la méconnaissance. Mettre à bas les idées reçues est une gageure. La plupart d’entre elles, en ce qui concerne le Parlement, sont les rejetons des épiques affrontements entre républicains et royalistes, dans lesquels pamphlétaires et chansonniers ont puisé leur inspiration.
Certaines caricatures de l’époque ont résisté à l’assaut du temps. »
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