Ce journal est celui du groupe PS et apparentés de la communauté d’agglomération de Moulins.
C’est la voix d’une différence sur les dossiers de Moulins Communauté qu’il est enfin possible d’entendre !
Vous pouvez accéder à une version électronique, à partir de ce blog, en cliquant ici.
Pour les hésitants de la souris, voici un des articles de ce numéro :
(Je suis venu, j’ai vu… et j’suis r’parti !)
Du Retail Park en passant par Moulins Nord à la ZAC des Petites Roches, l’épilogue d’une histoire qui nous aura fait perdre deux ans…
Depuis 2005, le schéma commercial de Moulins Communauté a défini la complémentarité entre le centre-ville et les zones nord et sud. Cette complémentarité doit cependant reposer sur une volonté politique réelle pour protéger le cœur de notre agglomération en favorisant par exemple, les commerces indépendants, le développement des commerces alimentaires, l’équipement de la personne, l’artisanat.
Depuis 2006, ces projets ont été menés de front en appliquant un postulat qui nous semblait contestable : ne s’adresser qu’à des aménageurs nationaux.
Sans aucune transparence, de déclarations en effets d’annonce, le président de la communauté s’est félicité de l’avancée du groupe Apsys-Euris, un investisseur privé, qui prévoyait 20 millions d’euros d’investissement.
Mais les négociations sont rompues avec l’investisseur privé en 2008.
Une fois de plus, les élus sont mis devant le fait accompli. Un nouvel investisseur, Vinci, fait son apparition sur le marché mais les membres du comité de pilotage ne disposent toujours pas d’éléments d’informations.
Tous réclament l’avancement du projet avec quelques garde-fous.
Mais durant les derniers mois de l’année, le président et son conseil reconnaissent qu’ils étaient incapables de mener à bien l’aménagement commercial de la zone nord. Exit le «plus grand groupe», Vinci.
Du Retail Park, un anglicisme qui cachait une solution entièrement privée, nous sommes passés à une Zone d’aménagement concertée portée par Moulins Communauté qui cèderait environ 13 hectares à un opérateur local s’engageant sur un calendrier et des propositions claires.
Cet investisseur local, le P-DG de l’hypermarché Leclerc d’Avermes, prévoit une zone commerciale de 27 ha. Il en possède 10, doit acquérir 4,4 ha supplémentaires et achètera le reste à la Communauté d’agglomération pour 1,2 million d’euros. Le projet devrait coûter
45 millions, soit 24 millions pour l’hypermarché (d’une surface prévue de 7 700 m2) ; moitié moins pour les sept ou huit magasins à des enseignes de sports loisirs et maison. Puis 9 millions d’euros pour la voirie. Avec un accès direct depuis le contournement jusqu’à l’hypermarché.
Comme pour le centre-ville avec son marché couvert, ces opérateurs locaux ont prouvé leur attachement à notre territoire et montrent que Moulins Communauté possède des atouts pour mettre à mal le postulat qu’il n’existerait que des opérateurs extérieurs dont la venue s’accompagne trop souvent d’études coûteuses sans toujours voir la phase de réalisation concrète.
Mais le temps n’est plus aux regrets. Mobilisons-nous pour que Moulins Communauté puisse faire face à l’attraction commerciale des autres agglomérations en donnant à des enseignes la possibilité d’offrir sur place, dans des conditions optimum, une offre élargie sur la zone nord comme c’est déjà le cas sur la zone sud.
Et le cœur de l’agglomération profitera aussi de ce dynamisme en jouant la carte de la spécialisation, de la proximité et de la qualité.
Commentaires