Bruno Le Roux, porte-parole des députés socialistes, s'est déclaré mardi "surpris" des déclarations du ministre du Budget, François Baroin, "parlant de la fragilité de la notation de la France".
- "Soit on nous ment quand on nous dit que la signature de la France est aujourd'hui une des meilleures en Europe et même au monde et qu'il n'y a aucun risque de la voir dégradée, soit il y a dans les propos du ministre du Budget une stratégie d'affolement visant à préparer un plan d'austérité", a-t-il déclaré lors du point de presse hebdomadaire du groupe socialiste.
"S'il y avait fragilité de la note de la France, la responsabilité du gouvernement serait écrasante. Depuis huit ans, la responsabilité de la politique menée par M. Sarkozy est totale dans l'état de faillite qui est celui des finances publiques aujourd'hui", reprenant le terme employée par le Premier ministre François Fillon. "Faillite, a-t-il ajouté, dont il souhaite faire payer la note aux Français".
- Sur la question des retraites, "le voile se lève enfin sur les projets du gouvernement", a-t-il encore déclaré. "D'abord, la mise à mort de la retraite à 60 ans. Ensuite, le weekend dernier, la question de la pénibilité. On individualise maintenant cette question et cette individualisation conduit à une impasse et à nier la pénibilité dans le calcul de la retraite", a-t-il estimé.
"Une fois de plus, cette question va fragiliser les ouvriers, les salariés et employés. La France de ceux qui se lèvent tôt va être en fin de compte celle de ceux qui devront travailler tard", a-t-il ajouté.
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