""Est-ce que le bénévolat est parfaitement adapté à des fédérations qui manient des intérêts économiques aussi puissants ? "a feint de s’interroger Nicolas Sarkozy, lundi 12 juillet au soir sur France 2, à propos de la Fédération française de foot et de ses dirigeants.
En réalité, un Escalettes, l’actuel président, est un drôle de « bénévole ».
On se souvient de son prédécesseur Claude Simonnet s’offrant en 2002, lors de la Coupe du monde, aux frais de la Fédération, c’est-à-dire des clubs amateurs, un romanée-conti à 4 800 € la bouteille. A la bonne vôtre !
Lundi, Sarko a trinqué à la santé du foot business, des clubs professionnels, actuellement déchaînés contre ces bénévoles, ces « amateurs » dont viennent tous les maux du foot français.
Que, dans un monde de fric, le non lucratif ait sa place au sommet ne colle pas avec la philosophie sarkozyste.
Le président a du mal à comprendre que des gens puissent travailler beaucoup pour gagner peau de balle.
C’est dommage car « bénévole » est un concept de bon aloi, cousin de « bonne volonté » et de « bienveillance », vertus républicaines pratiquées sur leurs temps libre par des millions de citoyens dans des syndicats, des associations, des ONG.
Stade suprême du non capitalisme, pratiqué par le bene volens –celui qui « veut le bien »-, le bénévolat ne devrait pas être renvoyé au vestiaire.
Dans la chaleur du mois de juillet, Sarkozy l’aura confondu avec son "bon vouloir". "
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