Lors de son point de presse hebdomadaire, M. Vidalies a rappelé les deux exigences des socialistes, la création d'une commission d'enquête parlementaire et la désignation d'un juge d'instruction indépendant.
Le porte-parole a dénoncé, dans l'intervention du Président, "les approximations, les erreurs, voire les contrevérités données sur le ton de l'évidence". Il a cité en exemple une "formule" utilisée par Nicolas Sarkozy, ‘je ne veux pas que dans mon pays, quelqu'un qui gagne 1.000 euros paye 1.000 euros d'impôts’. "Mais où a-t-il vu ça? Ca n'existe pas avec le principe de l'impôt progressif", a remarqué M. Vidalies.
Même chose, selon lui, "quand le Président affirme que c'est en France que l'on paie le plus d'impôts: c'est évidemment faux. Comme d'habitude, on a mélangé impôts et cotisations sociales".
M. Vidalies s'en est pris aussi à la "théorie du complot": "c'est parce que Woerth est chargé de la réforme des retraites que toutes ces attaques sont dirigées contre lui.
Mais c'est faux, le Président ment! Les premières questions posées à l'Assemblée nationale sur l'incongruité du cumul des fonctions de M. Woerth (trésorier de l'UMP et ministre du Budget) datent d'une époque où personne ne savait qu'il allait être en charge des retraites!".
M. Vidalies avait posé une question en décembre à M. Woerth, quand celui-ci était encore au Budget.
Source : afp
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