D’un côté l’UMP dit préparer des mesures pour les jeunes et la formation, mais dans les faits, le gouvernement officialise le prélèvement de 300 millions d'euros sur le FPSPP (Fond paritaire de sécurisation des parcours professionnels) au profit du budget de l’Etat.
La décision d’opérer ce prélèvement pose la question des priorités de ce gouvernement. Les 300 millions d'euros qui doivent être prélevés sur la trésorerie du FPSPP vont en effet être ventilés entre Pôle emploi, l'Afpa et l'ASP (Agence de services et de paiements) pour le financement de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle. Et il s’agit là d’un transfert non pérenne, qui ne règleront rien aux difficultés de Pôle emploi.
Plus généralement, le Parti socialiste déplore l’absence d’ambition et la diminution de près de deux milliards d'euros du budget travail emploi. Ce programme comportait les crédits débloqués par l'État pour limiter les conséquences sociales de la crise : soutien à l’apprentissage, au cumul formation chômage partiel, au Fonds d'investissement social, etc.
Le Parti socialiste dénonce cette ineptie et ce bricolage comptable alors que les besoins de formation sont particulièrement importants dans le contexte de chômage en augmentation et de crise économique et financière.
Communiqué du parti socialiste
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