Sur le front de la sécurité, les signes de l’échec de N. Sarkozy continuent de s’accumuler.
D'abord à Marseille.
A Marseille, où ont eu lieu 25 règlements de compte depuis janvier 2009, le nombre de morts par armes à feu (19 morts depuis janvier 2009) et de tentatives de meurtre (40 en 2009) n'ont cessé de croître. Alors qu'il manque 350 policiers sur le terrain, le gouvernement répond par des effectifs d'intervention temporaires, qui se résument, en fait, à des redéploiements au sein des effectifs de CRS traditionnellement envoyés à Marseille pour la période des fêtes.
Autrement dit, il traite un problème qui exige une présence pérenne par du provisoire. Il faudrait une police présente sur le terrain, notamment des effectifs pour lutter contre les trafics. Rappelons qu'au sein de l'office centrale de lutte contre le crime organisé, seules sept personnes sont chargées de lutter contre le trafic des armes.
Ensuite, les chiffres.
La dégradation observée à Marseille n'a malheureusement rien d'un cas isolé. En effet, comme l'indiquent les derniers chiffres publiés par l'Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP), les violences physiques crapuleuses ont crû de 5,23% en un an. L'ONDRP recense en octobre 2010, 462350 « atteintes à l'intégrité physique », autrement dit une agression physique toutes les 70 secondes !
Enfin, la LOPPSI.
La Loppsi dont Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux n'ont cessé de vanter les mérites, est encore reportée... Ce texte, pourtant prêt depuis octobre 2007, et qui devait être la réponse à la dégradation de la situation vient d'être repoussée sine die.
Face à ces échecs, des solutions existent : ce sont celles proposées la semaine dernière par le Parti socialiste dans le pacte national de protection et de sécurité publique.
Communiqué du parti socialiste
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