Mis en examen, quelques heures après son retour Haïti, l’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier est retourné libre à son hôtel.
Ces circonstances judiciaires, comme celles de son retour, manifestement préparé et organisé, contribuent un peu plus au désordre d’une situation déjà chaotique.
Haïti n’avait pas besoin de celui que l’on appelait “Bébé Doc”.
Sa présence, rappelant les années noires d’une dictature violente et corrompue ne règlera en rien la crise politique et l’avenir politique de ce pays, alors que les problèmes sont nombreux: humanitaire débordé, épidémie de choléra, séquelles du tremblement de terre toujours visibles un an après le cataclysme.
Une question demeure quand à la responsabilité du gouvernement français.
Comment ce dictateur déchu, résident sur le sol français depuis 25 ans, a-t-il pu monter dans un avion à destination de Haïti alors que les autorités françaises sont coresponsables de la stabilité de ce pays?
Communiqué du parti socialiste
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