« Les débats que lance le nouveau patron de l'UMP, Jean-François Copé, suscitent un agacement grandissant à Matignon.
Ainsi, le Premier ministre a-t-il écarté abruptement l'idée d'une hausse de la TVA sociale que préconisait Copé afin de réduire les cotisations sociales qui pèsent sur l'emploi.
Les Allemands ayant su, grâce aux réformes Hartz entreprises courageusement par le chancelier Schroëder, réduire le coût du travail ainsi que leur déficit budgétaire, leur économie redémarre quand la nôtre stagne. Certes, leur appareil industriel est en meilleur état et leur capacité exportatrice incomparable à la nôtre.
Mais Copé veut bouger quand Fillon temporise.
Xavier Bertrand, qui n'a guère réussi à l'UMP, a surenchéri au petit-déjeuner de la majorité en rappelant qu'une initiative analogue, prônée par Jean-Louis Borloo au lendemain de la présidentielle, avait coûté une cinquantaine de députés à l'UMP.
Au-delà de la prise de bec Copé-Bertrand et de la rivalité Fillon-Copé pour 2017, la question de la stratégie présidentielle pour 2012 est posée.
Certes, Jean-François Copé est perçu par les sarkozystes comme un traître qui ne roule que pour lui.
Mais, à force de tacler Copé sur les débats qu'il lance (suppression des 35heures), lui ou ses lieutenants, en particulier le président du groupe UMP, Christian Jacob, que François Fillon aurait bêtement surnommé «Rantanplan» (à propos de la Fonction publique), le Premier ministre désorganise le dispositif majoritaire que Sarkozy voulait gagnant pour sa réélection… »
A lire dans son intégralité et son contexte ( letelegramme.com/Hubert Coudurier)
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