Alors que les députés du groupe SRC ont été les fers de lance des initiatives législatives visant à interdire l’exploitation et l’exploration des hydrocarbures non conventionnels, une proposition de loi du groupe UMP vient en discussion cette semaine sur ce sujet, motivée par la forte mobilisation citoyenne.
Le groupe socialiste demande l’abrogation de tous les permis d’exploration et d’exploitation du gaz de schiste, ce que n’exige pas la proposition UMP, qui reste ambiguë également sur la possibilité d’exploiter ces hydrocarbures par une autre méthode que la fracturation hydraulique. Les conditions ne sont donc pas réunies pour permettre un vote favorable du Groupe SRC.
Les Français n’ont eu de cesse, ces derniers mois, de se lever contre cette course effrénée aux hydrocarbures non conventionnels lancée par le Gouvernement en 2007.
Les députés SRC ont été les premiers à demander l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée d’une proposition de loi visant à interdire l’exploration et l’exploitation des gaz et huile de schiste ainsi que les forages en eaux profondes. L’exposé des motifs de leur proposition de loi est très clair : les impacts environnementaux et sanitaires de l’exploitation des gisements en eaux profondes et des gaz et huile de schiste vont à l’encontre des objectifs de la France en matière de protection de l’environnement, de lutte contre le changement climatique et plus largement, de développement durable.
Dans le contexte actuel, ils ont affirmé l’inconcevabilité d’exploiter en France les hydrocarbures non conventionnels au détriment des énergies renouvelables, de l'éco-innovation et des investissements dans l'efficacité énergétique. Un tel choix politique enfermerait davantage notre pays dans la dépendance aux énergies fossiles. Il l’empêcherait d’aller de l’avant dans la lutte contre l’effet de serre et pénaliserait la transition écologique que les citoyens appellent de leurs vœux.
Source : PS
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