Mardi, la séance de questions au gouvernement a viré à l’affrontement des camps Hollande et Sarkozy.Lors de la séance de questions au gouvernement, les députés de la majorité s’en sont pris aux propositions du candidat Hollande dévoilées dimanche au Bourget. Depuis plusieurs semaines, les attaques des élus UMP se concentrent sur le candidat PS aux élections présidentielles. Les réponses ministérielles ne diffèrent pas non plus puisqu’elles s’appuient sur les débats existants en vue de la campagne présidentielle.
Face à ces attaques, Jean-Marc Ayrault est monté au créneau alors qu’il n’était pas prévu sur la liste des orateurs. Il a ainsi rappelé aux Députés UMP que leur rôle dans l’hémicycle est d’interroger le gouvernement sur ces actions et non de s’offrir une tribune dans le cadre de la campagne électorale. Celui-ci a semble-t-il était quelque peu oublié.
« Monsieur le président, je n’avais pas prévu d’intervenir, mais je remercie ma collègue Sandrine Mazetier de m’avoir laissé la parole, car je voulais dire que le discours de François Hollande, dimanche dernier, a été un succès que vous en êtes réduits à la caricature et à transformer cette séance de questions au Gouvernement : ce n’est plus une séance de questions aux ministres en exercice et en responsabilité qui ont des comptes à rendre au Parlement, mais une séance de démolition et de caricature d’un programme dont vous avez peur, car il intéresse les Français et prépare le changement dont notre pays a besoin ».
Il est vrai que leur situation n’est pas enviable. Ils doivent défendre une politique qui a abouti à l’explosion du chômage, l’abandon de l’éducation, de la santé, à la hausse de la dette publique. Pendant que la situation économique et délicate et s’aggrave, l’État offre des cadeaux fiscaux aux plus riches. Difficile de défendre un tel bilan.
La réponse est venue de François Fillon qui confirmé que les Députés avaient le droit de critiquer les propositions du candidat du PS.
Décidemment, les élus de droites oublient trop rapidement leur cours de droit constitutionnel, ceci est peu respectueux de leurs électeurs. A ces derniers de juger !
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