La France est "plutôt optimiste" quant à la mise en place d’une supervision bancaire de l’ensemble des banques de la zone euro. L'entourage du Premier ministre Jean-Marc Ayrault est convaincu de ces chance de trouver un accord avec l'Allemagne.
Les deux pays ont eu jusqu'à présent une approche différente du dossier, Paris plaidant pour une supervision de toutes les banques de la zone euro et Berlin souhaitant la limiter aux grandes banques jugées systémiques. Si l'Allemagne était l'un des pays à avoir défendu la réforme dès le sommet européen de juin dernier elle a depuis mis en garde contre une mise en œuvre trop hâtive, s'inquiète de perdre son droit de regard sur ses nombreuses banques régionales et coopératives.
Quant à la Grande-Bretagne, le Ministre français des Finances Pierre Moscovici a affirmé que le pays était globalement d'accord sur l'architecture de la future supervision bancaire européenne.
Le projet de superviseur européen unifié vise à empêcher que les difficultés subies par certains établissements, comme l'espagnol Bankia en ce moment, n'aggravent la crise en obligeant les Etats à renflouer le secteur, tout en contribuant à renforcer l'intégration économique jugée nécessaire pour assurer la pérennité de l'euro.
"C’est plutôt en bonne voie", a-t-on toutefois assuré dans l’entourage du Premier ministre français, qui a rencontré à Bruxelles le président de la Commission, José Manuel Barroso, pour une "première prise de contact".
Commentaires