Cette hausse de 2.9% entre 2013 et 2014 est le reflet d'une tendance stucturelle depuis plusieurs années, alors que le nombre de bénéficiaires du dispositif de l'aide médicale d'Etat augmente face à la croissance importante des demandes d'asile.
Laisser sans possibilité d’accès soins les populations les plus précaires, c’est prendre le risque de laisser leur état de santé se dégrader. Cela répond à des impératifs évidents de solidarité, en même temps qu’à une logique d’efficience économique. Comme l’a montré le rapport de l’Inspection générale des finances et de l’Inspection générale des affaires sociales en 2010, il est moins coûteux pour l’assurance maladie de prendre en charge des soins préventifs précocement que de financer des soins urgents trop tardivement. Le député UMP Claude Goasguen, aujourd’hui mobilisé contre l’AME, le soulignait lui-même en 2011.
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