Le 3 décembre, la cour d’assises du Loir-et-Cher avait confirmé en appel la condamnation à 10 ans de réclusion de la mère de famille, reconnue coupable d’avoir tué son mari de trois coups de fusil dans le dos en 2012, après 47 ans d’enfer conjugal.
Le chef de l’Etat avait reçu vendredi à l’Elysée les trois filles de Jacqueline Sauvage, 68 ans, ainsi que leurs avocates. Après avoir consulté le garde des Sceaux (Jean-Jacques Urvoas) et échangé avec le Premier ministre (Manuel Valls), François Hollande a décidé de lui accorder une « remise gracieuse de sa peine d’emprisonnement » qui lui « permet de présenter immédiatement une demande de libération conditionnelle ».
« Le président de la République a voulu, face à une situation humaine exceptionnelle, rendre possible, dans les meilleurs délais, le retour de Mme Sauvage auprès de sa famille », a déclaré la présidence, précisant que la remise de peine « de 2 ans et 4 mois » portait aussi sur « l’ensemble de la période de sûreté qu’il lui reste à accomplir ».
« Il a voulu prendre en compte la situation exceptionnelle de Jacqueline Sauvage, mais dans le respect de l’autorité judiciaire », a-t-on souligné.
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