Jean-Marie Ernest Préveraud a participé aux événements de Lapalisse (un mort et plusieurs blessés). Dénoncé, il est arrêté à St-André (Loire). Après avoir été emprisonné à Roanne, Lapalisse et Moulins. Il est condamné à la peine de mort par le conseil de guerre de l’Allier, le 20 mai 1852. Cette peine sera commuée en travaux forcés à perpétuité ; il traîna la chaîne à Toulon pendant 2 ans et séjourna dans les prisons de Belle-Ile-en-mer et du Mont-Saint-Michel. Il bénéficiera de l’amnistie de 1859 (guerre franco-autrichienne) et finira par revenir à Montaiguët-en-Forez où sa famille vivait et où il y avait une maison. Il y a écrit ses mémoires relatives à cette période.
Le lundi 3 décembre, à Montaiguët-en-Forez, on a procédé au « baptême » d’une rue qui lui a été consacrée et une plaque était apposée à l’entrée de sa maison.
De nombreuses personnalités étaient présentes. En particulier : Anne Verrier, maire de la commune, Guy Chambefort, député de la circonscription de Moulins, Jacques Cortez, président de la communauté « Le Donjon Val Libre », François Colcombet, auteur de « La République nous appelle » et Jean-Pierre Gaillard, arrière arrière petit-fils et éditeurs des mémoires d’Ernest Préveraud