Le président de la République a annoncé cette semaine des prêts à taux bonifié pour 1 milliard d'euros et une aide de 650 millions d'euros sous forme d'exonérations fiscales et de prises en charge du coût du travail.
Les syndicats agricoles y voient « un pas dans le bon sens » pour certains, « peu d'éléments positifs » pour d'autres.
Nicolas Sarkozy a détaillé à Poligny (Jura) devant un public très choisi, d'où les potentiels mécontents avaient été écartés, le « plan d'aide massif » promis par le gouvernement aux agriculteurs.
- "Aucun plan, si important soit-il, ne remplacera des prix rémunérateurs pour nos produits ", a commenté Jean-Michel Lemétayer, le président de la FNSEA, qui n'avait pas été convié à rejoindre le président pour la circonstance. « Nous n'avons pas été invités. Nous n'avions pas forcément envie de l'être », a ajouté le patron du syndicat majoritaire.
- La Confédération paysanne a, quant à elle, vu « peu d'éléments positifs » dans l'intervention de Nicolas Sarkozy.
Les deux syndicats estiment que le plus important est de modifier la politique européenne et de revenir à une gestion des marchés au lieu de poursuivre sur la voie du libéralisme.
Une seule vraie garantie pour les agriculteurs de voir une économie régulée dans l'intérêt du plus grand nombre... le vote à gauche! Mais cela est une autre histoire !
