« Là où nous dépensons un euro pour la recherche nucléaire, nous dépenserons également un euro pour la recherche sur les technologies propres et sur la prévention des atteintes à l'environnement » Nicolas Sarkozy, 25 octobre 2007, clôture des tables rondes du Grenelle de l’environnement.Ce que prévoit le Grenelle 2 :
- encouragement aux réseaux de chaleur d’origine renouvelable ;
- création de schémas régionaux éoliens ;
- simplification des procédures administratives pour l’éolien en mer ;
- développement de l’hydroélectricité ;
- création de schémas régionaux climat-air-énergie ;
- obligation pour les entreprises de plus de 500 employés et les collectivités de plus de 50 000 habitants d’établir un bilan de leur GES d’ici le 31/12/2012 ;
- obligation des collectivités à se doter d’un plan énergie-climat d’ici le 31/12/2012 ;
- encadrer la recherche de sites de stockage du CO2.Ce qui a disparu entre les Grenelles 1 et 2 :
- diversifier le bouquet énergétique avec l’objectif de 23% d’énergie renouvelables en 2020 ;
- équiper les nouvelles centrales à charbon d’un dispositif de stockage du carbone ;
- exonérer de taxe foncière pendant 5 ans les immeubles à vocation professionnelle se raccordant à une unité de traitement des déchets pour couvrir une partie de leur besoin en chaleur.Le Grenelle se fixe des objectifs sans se donner les moyens d’y parvenir… Ainsi, d’ici 2020, un tiers de l’énergie renouvelable devrait être d’origine éolienne. Pourtant, le développement éolien risque d’être sérieusement freiné : en plus de s’inscrire dans une ZDE, les éoliennes seront désormais classées comme ICPE, une procédure administrative longue et complexe. Elles ne pourront par ailleurs s’implanter que dans des zones validées par le schéma régional : un schéma qui sera encore long à mettre en œuvre et qui risque de subir d’importantes pressions de la part d’élus refusant l’éolien. En plus d’une puissance de 15mW, les parcs éoliens devront comporter au moins 5 mâts, ce qui freine d’autant plus leur implantation locale.
Les autres filières énergétiques (biomasse, géothermie, photovoltaïque, etc.) sont quasiment passées sous silence. Des mesures sociales comme une tarification de l’électricité distinguant la consommation vitale de la consommation de confort, ont été supprimées.
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