Un piètre ministre de l’Economie...
Nicolas Sarkozy a laissé un médiocre bilan à l’issue de ses deux passages à Bercy en 1993 et en 2004.
Au delà de l’affichage et du saupoudrage, son action a singulièrement manqué de vraies lignes de forces. Privilégiant avec constance la communication sur l’action, le catalogue de "mesurettes" aux réformes structurelles profondes, il a pris de nombreux engagements vis-à-vis des Français, qu’il n’a pas su tenir.
De la remise en cause des niches fiscales à la suppression des allègements "inutiles et injustes" qui n’ont jamais abouti. Sarkozy n’a cessé d’entretenir l’angoisse des Français sur les délocalisations, en les rendant responsables de l’échec de la politique de sa majorité sur l’emploi, au lieu de rétablir la confiance par un vrai projet de politique industrielle contre la désindustrialisation.
Cette politique a débouché sur un bilan détestable en matière de déficits publics, qui ont connu une très forte dégradation de 2002 à 2004, avec une hausse de la dette de 6 points de richesse nationale, en moins de 2 ans. Et ce, pour financer une politique fiscale – contestée au sein même de sa majorité - qui n’aura bénéficié qu’aux ménages les plus aisés, au détriment de la préparation de l’avenir en matière de recherche et d’éducation.
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