Extrait de l'éditorial de Laurent Joffrin, le 23 avril dans "Libération":
"... Encore faut-il que ce choix reste clair. On le sait, l'élection de Sarkozy serait une rupture. Faisant preuve d'une roublardise certaine (n'est-il pas aussi l'homme du passif ?), l'intéressé n'en a pas fait mystère. Pour la première fois, une droite qui dit son nom se présente à visage découvert devant l'électeur. Autorité de l'Etat, fermeté policière, fermeture migratoire, ouverture marchande, repli identitaire: le programme est affiché. Tant mieux, au fond. Nous savons à quoi nous en tenir. La France veut-elle de cette droite-là au pouvoir ? La question est limpide. A condition que les masques restent au vestiaire. Lesté d'une bonne part des électeurs de Le Pen, le candidat de l'UMP va maintenant chercher à rassurer. A son projet néoconservateur, Nicolas Sarkozy va, à coup sûr, accrocher quelques guirlandes progressistes, quelques fanfreluches sociales. Laissez venir à moi les petits centristes. Dans la campagne qui commence, il faudra se souvenir de la campagne qui s'est achevée samedi…"
Pour l'article complet: "Le choix de la clarté de Laurent Joffrin"
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