Méconnaissable le Nicolas Sarkozy, lui d’habitude si sûr de lui-même. Et oui... Il n’était pas, dans son contexte habituel, dans un de ses meetings ou devant un journaliste d’un groupe de presse acquis à sa cause.
Regardant peu Ségolène Royal, s’adressant très souvent aux journalistes comme pour recevoir une éventuelle onction, il gigotait, s’agitait sur son siège, se mettait parfois en boule comme pour se protéger. Les mains, toujours en mouvement, ressemblaient à de petits moulins qui auraient bien voulu suppléer à la maîtrise approximative, habituelle, de la langue française. Il se perdait dans le détail de son catalogue de mesures. Il n’arrivait pas à être un premier ministre. Tristement il était vrp!... Non même pas!... Camelot... Non! Disons simple bonimenteur... Un bonimenteur roublard, souvent menteur, truqueur et refusant ses responsabilités!
Ségolène, elle, rayonnait, droite, forte, indignée et en colère devant "l’immoralité politique", sans fioriture ni salamalecs. Sereine, elle nous a donné l’image de la France qui sait tenir un cap et avoir un avenir.
Hier, Nicolas Sarkozy a été un petit bonhomme. Hier la présidente c’était Ségolène Royal.
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